LE COMPTAGE DES POINTS EN BOXE THAI EN FRANCE ET EN THAILANDE
LE COMPTAGE DES POINTS EN BOXE THAI
EN FRANCE ET EN THAILANDE (2016)
Lorsqu’un match a lieu en France entre deux boxeurs en classe A (Professionnel), beaucoup de puriste français du Muay Thai font souvent référence aux règles de comptages pratiquées en Thaïlande pour la décision finale. Mais en France, le système de comptage est un peu différent.
Siamfightmag a donc demandé à un juge-arbitre de chaque fédération française actuelle, la FMDA, l’AFMT et la FFKMDA, leur avis lorsqu’ils rendent leur décision pour un match professionnel (Classe A) et semi-pro (Classe B).
Les arbitres sont l’une des pièces principales d’un match de boxe, ils doivent percevoir avec attention les fautes des boxeurs et veiller à leur intégrité physique. Un arbitre doit être en forme physiquement et mentalement, car pour bien observer le bon déroulement d’un combat entre deux boxeurs il faut une très bonne concentration. Il doit ignorer le bruit de la foule, les cris des membres du coin et se fixer sur l’action des boxeurs.
Et l’arbitre aura toujours le dernier mot dans le cas d’une faute, d’un effet de choc, de la détermination d’un coup qui est faible ou illégale pour la notation.
Les trois juges au bord du ring doivent être également très concentré sur le combat. Le juge doit être seul à sa table, personne ne doit l’influencer sur la prestation des deux boxeurs. Dès le coup de gong final, il doit rendre son bulletin de notation des points évalué correctement.
En Thaïlande, l’arbitre est très respecté car les matchs de boxe sont basés sur le « malayate » (L’éducation). Il faut obéir à l’arbitre qui est considéré sur le ring comme un « Ajahn » (Maître).
En règle général, le comptage des points en Thaïlande fait référence à celui de la fédération WMC.
FEUILLE DE COMPTAGE DES POINTS D’UN GRAND STADIUM THAILANDAIS
JUGE-ARBITRE AU STADIUM DU LUMPINEE
JUGE-ARBITRE AU STADIUM DU RADJA
JUGE-ARBITRE AU STADIUM TV7
JUGE-ARBITRE AU STADIUM OMNOI
Voici l’équivalence des points en Thaïlande pour chaque coup touché :
Coup de poing = 1 demi point
Direct, gauche + droite = 1 point
Low Kick = 1 point
Genou dans la jambe = 1 point
Genou au corps = 2 points
Middle = 2 points
High Kick = 2 points
Coup de coude = 2 points
Projection = 2 points
Front Kick = 1 points
Coup bloqué = 0 points
Dans un match en 5 round, un boxeur qui est compté par l’arbitre perd le round dans lequel il est compté.
Un boxeur qui tient la corde du ring prend une pénalité. Il peut recevoir aussi un avertissement si le boxeur tient la jambe de son adversaire et court sur le ring (Plus de trois pas).
De plus, les règles ont été adapté pour les combats en 3 round comme dans l’organisation « Thai Fight » ou au stadium « Max Muay Thai ». Un boxeur qui se fait compter sur un match en 3 round perd le round. Et c’est le boxeur qui avance qui est le mieux noté, la défense est défavorisée. Le corps à corps est moins apprécié par les juges dans les matchs en 3 round.
Mais selon les stadiums les points sont comptés différemment. Par exemple, pour les stadium du Radja et de la TV7 ce sont les deux premiers rounds qui sont favorisés.
Au stadium du Lumpinee, c’est plus les trois derniers rounds. Au Lumpinee, c’est le nombre de round gagné qui est pris en compte. Par contre, au Radja et à la TV7, c’est le nombre de point gagné qui est pris en compte. Avec seulement deux rounds ou même un round puissant, dans un match serré, le boxeur peut gagner au Radja et à la TV7 !
Les coups spéciaux (2 points) sont appréciés des juges car ils sont difficiles à placer en combat. On compte environ dix coups spéciaux qui sont pour les plus importants, le coup de coude retourné, le coup de genou sauté à la tête, le middle sauté à la tête, le coup de pied circulaire retourné (« Jorakhe Fad Hang », crocodile qui balaie sa queue) à la tête, le coup de pied direct sauté à la tête.
Ce comptage des coups touchés sert seulement de repère visuel au juge qui donne une note globale sur le déroulement du round, une note qui est entre 7 et 10.
Jusque dans les années 90, en Thaïlande, dans les grands stadiums de Bangkok. La note, pour un round, était notée sur 5. Ensuite, cela a changé et aujourd’hui, la note, pour un round, est notée sur 10.
Les juges privilégierons toujours un nakmuay qui a le meilleur style Muay Thai (Complet avec ses jambes, ses genoux, ses coudes, le corps à corps, les projections, les saisies) qu’un nakmuay ne se servant qu’uniquement de ses poings (Un « Muay Mat » bien que ce soit aussi un style de combattant de Muay Thai).
Un nakmuay obtient des points lorsqu’il frappe plus que son adversaire avec des techniques de Muay Thai.
Les frappes bloquées par les bras ou les jambes de l’adversaire, les coups donnés sans force ou n’atteignant pas leur cible ne donne pas de points.
On compte 10 points pour celui qui gagne le round et l’adversaire à 9 points. En cas de domination outrageuse le perdant peut avoir 8 points voir 7 points seulement.
En cas d’égalité = 10 points – 10 points.
En cas d’un compte jusqu’à 8, le nakmuay perd 2 points (10 – 8), s’il est compté une deuxième fois dans le même round, on lui enlève 1 point (10 – 7).
L’arbitre peut aussi donner un avertissement pour une faute commise par un boxeur (1 point enlevé de pénalité).
Le résultat final pour un match serré en cinq round est par exemple, pour le premier juge : 48 points pour le boxeur du coin bleu, 49 points pour le boxeur du coin rouge. Pour le deuxième juge : 48 points pour le boxeur du coin bleu, 49 points pour le boxeur du coin rouge. Pour le troisième juge : 49 points pour le boxeur du coin bleu, 48 points pour le boxeur du coin rouge. Le boxeur du coin rouge remporte le match avec deux juges en sa faveur.
Pour un match sans titre en jeu, les feuilles des juges ne sont pas annoncées aux teams des boxeurs, ni au public.
Le décompte des points, annoncé par un micro au public, par le superviseur officiel, se fait uniquement pour les championnats importants. Pour une ceinture d’un grand stadium de Bangkok ou une ceinture mondiale.
Les règles de base en France :
Les rounds sont jugés selon des critères tels que les coups portés très nettement, l’agressivité sur le ring, la stratégie et le jeu défensif du boxeur. Mais le plus important ce sont les coups portés.
A la fin du combat, chaque juge qui a écrit son score pour les reprises donne sa feuille à l’arbitre qui les donne ensuite à un superviseur qui les reporte sur une feuille finale.
Les points sont additionnés pour chaque juge et le vainqueur est celui qui l’emporte soit à l’unanimité soit à la majorité des juges.
FEUILLE DE JUGE
Boxeur compté : Lorsqu’un boxeur est touché et se retrouve au sol, l’arbitre ordonne à son adversaire d’aller dans le coin neutre, puis il commence à compter jusqu’à 8. Si au bout du compte le boxeur n’est pas apte à reprendre le combat, l’arbitre stoppe le combat.
Les décisions :
Victoire à l’unanimité : Les trois juges ont un vote favorable pour un boxeur
Victoire à la majorité ou décision partagée : Deux juges ont un vote favorable pour un boxeur et un juge a un vote favorable pour l’autre boxeur
Match nul : Deux juges ont un résultat nul, le résultat est un match nul, ou un juge donne un vainqueur, un deuxième juge donne un autre vainqueur et le troisième juge donne un match nul, le résultat est un match nul
No-contest : Parfois, c’est assez rare, si un match prend fin pour des raisons indépendante du combat, en cas de problème particulier sur le ring dont les boxeurs ne sont pas responsables ou d’une blessure d’un boxeur dont son adversaire n’est pas responsable, le match peut se terminer par un “No-contest”. Ce qui est l’équivalent d’un match nul, aucun des deux boxeurs n’obtient la victoire
Julien QUENTIN (Juge-Arbitre International de la fédération AFMT) est juge-arbitre depuis 14 ans. Il a commencé à l’age de 20 ans.
Quentin a un beau palmarès en tant que combattant, il a été champion de France classe A en 2007, médaille d’Or aux championnats d’Europe amateur en 2008 et médaille d’Or aux championnats du Monde amateur en 2009.
En France, il n’y a pas de nombre de points, c’est sur la globalité du round que nous jugeons (même si implicitement, cela implique un découpage de séquences durant la reprise).
Ce qui est primordial, c’est l’efficacité. Quelque soit la technique, si le coup est puissant et atteint sa cible, c’est ce qui fera la différence.
Bien évidemment, lorsque la puissance est partagée, le style compte, on fait du Muay, le puriste sera avantagé.
Un nakmuay compté perd 2 points, ce qui fera 10-8 au pointage.
Un nakmuay qui a un avertissement perd 1 point, donc si en plus, il perd la reprise ça fait 10-8 (ou même 10-7 s’il a été compté).
En fait, il y a plein de configurations possibles.
Pour exemple, un boxeur qui met plusieurs coups de poing touchés et quelques Low Kick, et l’autre fait un beau balayage, touche avec un High Kick, avec un coup de genoux. Si les poings ne font pas mouche, c’est celui qui aura été efficace avec son genou, High kick et balayage qui gagne le round. Mais à puissance égale, tous les coups comptent.
Je pense que c’est difficile de parler d’exemple précis sans image, car le ressenti visuel est beaucoup plus explicite. Le mieux reste le ressenti visuel et sonore, être au cœur de l’action. On peut avoir un jugement différent en regardant une vidéo et en vivant le même combat au bord du ring. C’est un peu ce qu’il se passe quand tu gères des réclamations avec visionnage du combat, cela peut être légèrement faussé…
Et pour finir, ce n’est pas forcément celui qui avance qui domine, de très bons nakmuays sont efficaces en reculant.
En tous cas, pour moi, le meilleur juge-arbitre est celui qui se remet sans cesse en question.
Rien n’est jamais acquis, l’erreur est humaine et je peux vous dire qu’en tant qu’arbitre consciencieux, ça ronge longtemps. J’ai arbitré plusieurs centaines de combats, mais je garde plus en mémoire une ou deux interprétations qui n’étaient sûrement pas les plus adaptées au moment précis plutôt que les cents autres combats qui se sont bien passés.
Bref, je vais faire un peu le moralisateur mais sur le ring, avec ou sans polo, il ne faut pas venir parce qu’il y a de la lumière, c’est la passion avant tout et seul le travail paye.
Bien-sûr, je me suis inspiré des thaïs mais si je devais nommer celui qui m’a donné envie de devenir juge-arbitre en France, c’est Eric Ekambi.
Après, je pense que nous avons quelques bons arbitres, et ce, quelque soit la fédération, tels que Kouider Abdelmoumeni, Didier Jumel, Rabah Ouadhi, Xavier Lafaye ou encore Larbi Benattia.
CHAMPION DE FRANCE PROFESSIONNEL
MÉDAILLE D’OR AUX CHAMPIONNATS DU MONDE AMATEUR WMF
BULLETIN DE POINTAGE DE LA FÉDÉRATION AFMT
Xavier LAFAYE (Juge-Arbitre International de la fédération FFKMDA) a passé son diplôme de juge-arbitre en 2000 en France dans la même cession que le légendaire thaïlandais Pud Pad Noi. Puis, il a été diplômé en 2011 par la fédération internationale WPMF en Thaïlande avec le colonel Boonsong. En 2015, il a fait une remise à niveau à Bangkok avec une nouvelle formation auprès de juge-arbitre du stadium du Lumpinee. Lafaye a également été arbitre à Bangkok lors de match à l’Anniversaire du Roi.
Xavier Lafaye a une grande expérience de combattant avec une cinquantaine de combats en Muay Thai, 20 combats en boxe anglaise en amateur et plusieurs combats en Karaté (Kyokushin et Shidokan, Karaté avec KO) et Sambo, notamment en tournoi. Il a affronté des pointures thaïlandaises telles que Yoddecha Sityodtong (Champion du Lumpinee, Champion du Monde) qu’il a battu pour le tournoi King of the Ring et Jaiphet (N°2 au Radja) pour un championnat du monde qu’il a perdu.
Il est évident que le style de comptage thaï et européen est bien différend. D’ailleurs, même en Thaïlande, d’un stadium à l’autre ça n’est pas le même comptage et les mêmes round qui sont prédominants.
En France, le 1er critère d’attribution des points est : Les coups donnés avec puissance et efficacité.
Les points seront attribués à chaque fois qu’un nakmuay frappera avec puissance son adversaire (Toutes les techniques autorisées, ainsi que le corps à corps et les projections).
Ordre d’attribution des points :
– Un nakmuay obtient des points lorsqu’il frappe plus que son adversaire avec des techniques Muay Thai
– Lorsqu’il a une technique plus puissante que son adversaire
– Lorsqu’il montre moins d’épuisement
– Lorsqu’il est le plus offensif
– Lorsqu’il a une meilleure défense
On privilégiera toujours un nakmuay qui a le meilleur style Muay Thai (Complet avec ses jambes, ses genoux, ses coudes, le corps à corps , les projections) qu’un nakmuay ne se servant qu’uniquement de ses poings (Un « Muay Mat » bien que ce soit aussi un style Muay).
Les frappes bloquées par les bras ou les jambes de l’adversaire, les coups donnés sans force ou n’atteignant pas leur cible ne donne pas de points.
Système de notation :
Chaque round est un mini combat :
10 points pour celui qui gagne le round et l’adversaire à 9 points. En cas de domination outrageuse on peut donner 8 voir 7 points au perdant.
En cas d’égalité = 10 – 10.
En cas d’un compte jusqu’à 8, le nakmuay perd 2 points (10 – 8 ) , s’il est compté une deuxième fois dans le même round, on lui enlève 1 point (10 – 7).
Une remontrance pour une faute par l’arbitre n’enlève pas de points, s’il y a trois mêmes remontrances alors le boxeur écope d’un avertissement (- 1 points). S’il perd le round alors 10 points pour son adversaire et 8 points pour lui. S’il gagne le round on arrive à 9 – 9 et donc on remonte à 10 – 10 (Pour faciliter l’addition des points).
L’arbitre peut directement donner un avertissement suivant la gravité de la faute.
Critère supplémentaire de victoire :
En cas d’égalité des deux boxeurs en fin de combat et s’il y a une décision obligatoire (Championnat), il y a des critères supplémentaires de victoire qui sont dans l’ordre :
1) Victoire au nak muay qui a eu l’initiative (Pas forcement celui qui avance) et qui a démontré un meilleur style Muay Thai.
2) Celui qui a eu la meilleur défense (Blocages, saisies, esquives, déplacements)
3) Celui qui a eu le meilleur fair-play et qui n’a pas été pénalisé.
Pour conclure, il faut toujours se rappeler que le jugement est quelque chose de subjectif et personnel. A partir du moment ou intervient l’humain (On ne se bat pas contre un chrono comme en athlétisme) il peut y avoir des divergences. La règle d’or est de toujours gardé son intégrité, sa NEUTRALITÉ, faire abstraction de l’environnement, des connaissances, des a priori sur tel ou tel boxeur, club ou autres…
Ayant arbitré et jugé en Thaïlande, je peux dire que la pression a été énorme à tous les niveaux.
Je me rend compte quand je forme les nouveaux juges et arbitres que quand on passe de l’autre côté de la barrière (On se retrouve a arbitré ou derrière sa feuille de pointage) les discours changent !
On se rend compte de la pression, de la difficulté, de la responsabilité qu’il en résulte. Le « A mort le juge/arbitre » n’est alors plus d’actualité…
Que chacun fasse l’expérience :
Mettez vous devant les vidéos des nombreux combats diffusés sur le net (Surtout les vidéos de combat en Thaïlande), prenez une feuille et juger les 5 round. Vous verrez que le vainqueur ne sera pas souvent celui que vous aurez donné !
LAFAYE AVEC LE COLONEL BOONSONG HAUT RESPONSABLE A LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE WPMF
LAFAYE AVEC LE FORMATEUR QUI EST JUGE-ARBITRE AU STADIUM LUMPINEE
BULLETIN DE POINTAGE DE LA FÉDÉRATION FFKMDA
Larbi BENATTIA (Juge-Arbitre International de la fédération FMDA) est dans le milieu du Muay Thai depuis 30 ans, il a connu le Muay Thai à 8 ans en 1982 grâce à ses frères qui étaient des grands champions. Larbi Benattia a été boxeur en classe A de 1989 à 1997. Benattia est juge-arbitre depuis 2000, il a été superviseur pour la WMC et la WBC, ainsi que juge-arbitre à l’IFMA et au Thai Fight. Aujourd’hui, il est formateur de juge-arbitre au sein de sa fédération et conseiller technique national. Il est aussi entraîneur de l’équipe de France amateur depuis de nombreuses années.
La FMDA en classe B et classe A prend comme règlement celui de la fédération internationale WMC. C’est l’efficacité qui prime, coup porté avec force et précision. Que ce soit la technique (Poing, coude, jambe, genou) chaque technique qui atteint son but Compte un point.
Match en 5×3 ou 4×3 avec 2 minutes de récupération. Short et monkong obligatoire. Le wai khru obligatoire.
Pour le pointage, force et précision = 1 point, bien entendu si blocage, esquive, parade, saisie de l’adversaire ceci équivaut à 0.
Si l’attaquant est précis mais pas efficace, qu’il ne travaille pas avec puissance cela équivaut à 0.
Dans le cas où les deux boxeurs se valent, les critères de victoires comme indiqués sur le bulletin de pointage font la différence.
Le coup porté avec force, celui qui est activement offensif, pas forcement celui qui avance mais qui cherche la solution et la meilleure défense.
Pour ce qui est des comptes, pour le 1 er compte d’un boxeur on lui retire 2 points, le 2eme et le 3ème comptes on retire 1 point.
Si le boxeur est compté trois fois dans le round c’est arrêt par compte limite ou quatre fois dans le combat, à huit l’arbitre arrête. Si l’arbitre compte 10 ? ce n’est plus un compte mais un KO…
Un avertissement, on retire 1 point. Avertissement direct ou pour trois remontrances identiques ou quatre différentes.
Trois avertissements maximum dans un combat = disqualification.
Dans un combat, quand le boxeur domine il y a 10 à 9.
Si l’un des deux boxeurs dominent la dernière reprise avec panache on peut lui mettre 10 à 8.
La dernière reprise est la plus importante.
Si le boxeur est compté à la dernière reprise et que le temps est terminé, il est sauvé par le gong mais pas dans les reprises précédentes.
La notation est la même en classe B et en classe A.
Pour ce qui est des chutes, si le boxeur tombent souvent, cela à une influence sur le pointage, s’il tombe pour refuser le corps à corps, logiquement l’arbitre lui met des remontrances voir un avertissement.
Si au corps à corps le boxeur marque ses points puis fait tomber son adversaire, ceci est positif mais c’est le travail des genoux qui prime.
Au final, un nakmuay complet sera donner vainqueur, le style Muay Thaï fait la différence si les deux boxeurs se tiennent.
Si le nakmuay a un style Muay Thai mais qu’il n’est pas efficace, c’est l’adversaire peut être plus besogneux mais qui marque ses points qui l’emportera.
Il y a beaucoup de nuances, mais un officiel doit connaître par cœur le règlement ce qui hélas est rarement le cas dans l’hexagone. Le niveau d’arbitrage est faible voir passable en France.
Je milite pour qu’à chaque reprise on sache ce que met un officiel sur sa feuille de pointage. Ce qui lui mettrait plus de pression sur ce qu’il fait car on voit l’arbitre et c’est pas toujours réjouissant mais le juge, on ne sait pas ce qu’il met sur sa feuille.
Compétence, concentration et impartialité sont les trois commandements d’un juge.
Un grand manque de formation se fait sentir, les officiels sont souvent tomber là par hasard, peu de conviction et ensuite c’est une habitude mais sans réelle formation et sans remise en cause. Car les superviseurs ne font pas également un rôle de suivi et de conseil car même eux ne sont pas au niveau.
Le niveau de l’arbitrage en Thaïlande est incomparable.
En France, il n’y a aucun classement ou de remise en cause, n’importe qui peux arbitrer du haut niveau. Mais bon, c’est tout le Muay qu’il faut revoir car n’importe qui fait des ceintures donc ça va de paire, en conclusion au royaume des aveugles, le borgne est Roi !
Je n’ai pas parlé du pointage amateur IFMA qui est différent, il y a aussi les assauts ceci est encore un autre monde. La rigueur, l’authenticité et la droiture dérangent beaucoup dans ce milieu où les officiels ne sont pas réellement protégés et peu ont une personnalité forte pour résister. Si en plus l’incompétence fait partie du jeu, qui paie gagne…
Système de notation de la WMC :
– Un score est attribué lorsque les boxeurs utilisent les poings, les pieds, les genoux et les coudes avec les techniques de combat du muay thai pour frapper son adversaire avec force, précision, sans protection, et selon les règles.
L’avantage de notation est décerné à :
– Le boxeur qui frappe le plus sur sa cible avec des techniques de muay thai.
– Le boxeur qui a les résultats les plus précis, les plus puissant, sur sa cible, en utilisant des techniques de muay thai.
– Le boxeur qui peut causer le plus d’épuisement physique à son adversaire en utilisant des techniques de muay thai.
– Le boxeur qui montre le mieux un style avec des attaques agressives.
– Le boxeur qui montre une meilleure défense de l’art et des techniques de muay thai.
L’avantage de notation ne sont pas remis à :
– Le boxeur qui enfreint une règle lors de l’utilisation de ses techniques de muay thai.
– Les coups de pied du boxeur sur sa cible, sa jambe est prise par son adversaire et il est jeté sur le plancher du ring.
– Lancer l’adversaire sur le sol sans utiliser une technique de muay thai.
Système de points :
10 points sont donnés au gagnant du round et son adversaire peut avoir 9, 8 ou 7 points, (10 : 9), (10 : 8), (10 : 7).
Pour un round à égalité, les deux boxeurs obtiennent 10 points chacun (10 : 10).
Le vainqueur d’un round dans lequel son adversaire a été compté une fois obtient 10 points et le boxeur compté aura 8 points, (10 : 8).
Le vainqueur d’un round dans lequel son adversaire a été compté deux fois obtient 10 points et le boxeur compté aura 7 points, (10 : 7).
Le boxeur qui reçoit un avertissement dans le round perd un point.
BENATTIA AVEC L’ÉQUIPE DE FRANCE AMATEUR DE MUAY THAI A BANGKOK POUR LES CHAMPIONNATS DU MONDE WMF 2009
LARBI BENATTIA AUX CHAMPIONNATS DU MONDE IFMA 2010 A BANGKOK
BULLETIN DE POINTAGE DE LA FÉDÉRATION FMDA