SIAM FIGHT MAG

Le magazine ultime ou vous trouverez tout sur le Muay Thai.

CHARLES FRANCOIS

Temps de lecture : 9 minutes

Interview de CHARLES FRANCOIS par Serge TREFEU (2010)

Serge TREFEU : Bonjour Charles ça va bien, la forme ?

CHARLES FRANCOIS : Bonjour à tout le monde, Oui tout va bien et tout ne peux qu’aller pour le mieux après cette merveilleuse fin d’année 2010

Tu viens de remporter une ceinture de champion du Monde WPMF à Bangkok, peux tu revenir sur ce moment fort, est ce que tu connaissais ton adversaire le suisse Alexandre Boyancé, le champion en titre ?

C’était je pourrais même dire le moment le plus intense de ma carrière, après bientôt 10 ans de sacrifice et de travail j’ai eu la chance de disputer une ceinture mondiale à Bangkok, c’est beaucoup plus qu’un rêve et une consécration pour moi. Mon adversaire suisse ne m’était pas du tout inconnu car à 2 ou 3 reprises j’ai boxé lors de gala organisé par son club à Genève et j’ai pu le voir évoluer, c’est une personne que je connaissais et que je respectais beaucoup car je connaissais ses valeurs humaines et de combattants…

C’est la deuxième fois que tu boxes à l’Anniversaire du Roi, tu as boxé aussi pour l’Anniversaire de la Reine, quelles sont tes sensations lorsque tu combats lors de ces grands événements, fait nous partager tes émotions avant de monter sur le ring ?

Effectivement j’ai participé 2 fois à l’anniversaire de la Reine et maintenant 2 fois à l’anniversaire du Roi ce sont des combats avec une saveur particulière car cela me rappelle mes plus jeunes années lorsque je regardais combattre les plus grands lors de ces événements et aujourd’hui suivre leurs traces c’est pour moi un très grand honneur !

Tu as boxé plusieurs fois en Thaïlande, est ce que tu as déjà boxé dans l’un des grands stadium de Bangkok ?

Malheureusement je n’ai pas encore eu la chance de boxer dans un grand stadium Thaïlandais mais j’espère que cela ne serait tarder…


Quelle différence pour toi il y a entre combattre en Thaïlande et en France ?

En Thaïlande c’est beaucoup plus relax la préparation et le combat car on sent réellement que la boxe est très pro là-bas. On n’a pas à gérer autant les à coté on peut beaucoup plus se concentrer sur notre combat, on n’a pas à jongler entre nos horaires de travail et nos horaires d’entraînement, on baigne dans la boxe 24h sur 24 et le jour du combat est une simple formalité. Alors qu’en France on a beaucoup de chose à gérer, notre travail, nos entraînements on cumule ces deux fatigues, la préparation n’a pas la même saveur et le public n’est pas toujours au rendez-vous malheureusement…

Comment ce sont passé tes séjours en Thaïlande, est ce que tu t’es entraîné dans les camps, décris nous tes premiers entraînement là-bas ?

La première fois que je me suis rendu en Thaïlande je me suis entraîné au camp du général Pinsinchai à Bangkok, c’était vraiment la Thaïlande comme je me l’imaginais, niveau vétusté je n’ai pas été dépaysé car j’ai connu des salles bien pires en France. Sinon pour le coté entraînement j’ai appris pas mal de choses surtout en observant les petits trucs qu’enseignais les professeurs aux jeunes élèves…

Tu es venu souvent en Thaïlande avec l’équipe de France, est ce que tu es aussi venu tout seul pour combattre et t’entraîner ?

Non pas encore

Rester en Thaïlande pour un long séjour dans un camp, combattre ensuite pour le camp c’est quelque chose que tu aimerais faire ou pas du tout ?

Je n’ai pas encore eu le temps de venir pour me perfectionner en Thaïlande beaucoup plus longtemps. Mais pour le moment je n’en ressens pas le besoin ma méthode de travail a peut être ses lacunes mais elle convient parfaitement à mon style de boxe donc pour le moment je préfère rester m’entraîner en France car on a de très bons professeurs aussi et qui ont fais leurs preuves

Quels sont les adversaires que tu as rencontrés en Thaïlande ?

Isae ingram gym, Samson Sith Ubon, Bird Kham, Alexandre Boyance et d’autres dont je n’ai pas retenu le nom…

Parmi les champions thaïlandais connus dans ta catégorie, – 67 Kg, il y a Sudsakorn, Samranchai, Noppadet, Kongfah, Big Ben, Numpon, tu les connais aimerais tu les affronter ?

Oui bien sur je m’intéresse beaucoup au Muay en Thaïlande donc tout ses champions ne me sont pas inconnus et j’aimerais les rencontrer car ce sont des combattants dont j’apprécie le style et ce sont de grand champion !

Avant de conquérir ta ceinture de champion du Monde WPMF tu as remporté une ceinture de Champion d’Europe, c’était contre quel adversaire, peux tu revenir sur ce combat, c’était quand ?

J’ai remporté cette ceinture au mois de Février à Ludres (près de Nancy 54) dans un gala organisé par Mr Gabriel Henion, j’ai rencontré Edgar « the Fox » N’zunga du Friends Gym de Bruxelles ensuite au mois de Juin j’ai remis mon titre en jeu face au champion d’Italie Michele Bottai et j’ai remporté ce combat par arrêt de l’arbitre au 3ème round. Ce fus une très grosse année pour moi car j’ai disputé 4 ceintures en tout et j’en ai remporté 3 donc je ne peux être que satisfait

Tu as vraiment gravis les échelons petit à petit, en étant d’abord plusieurs fois champions de France, puis Champion d’Europe et enfin le titre suprême, Champion du Monde, quels sont tes ambitions maintenant, quel titre aimerais tu avoir, celui de la WBC par exemple tenu par le thaïlandais Big Ben Chor Praram ?

Oui c’est vrai que j’ai réellement gravis tout les échelons, j’ai pris tout les titres un à un dans l’ordre en passant des titres régionaux en éducatifs puis nationaux puis régionaux et nationaux en junior et amateur et ainsi de suite jusqu’au titre suprême de Champion du Monde. Maintenant j’aimerais remporter les plus grandes ceintures donc la WBC fais partie de mes objectifs et pourquoi pas un jour avoir la chance de disputer une ceinture d’un des grands stadium Thaïlandais !

Quels sont les boxeurs connus que tu as boxés depuis le début de ta carrière ?

Edgard N’zunga, Elias Aharam, Ibrahim Chiaou, Bouba Konta, Abdellah Azbiri, Michelle Bottai, Bird Kham, Isae Ingram Gym, Kaoponglek, Arezki Chayem, Sula Jetmir

L’adversaire qui t’a donné le plus d’opposition ?

Pour le moment je dirais Kaoponglek car il a énormément d’expérience et malgré ce que l’on peut dire de lui il n’est pas encore fini et compte bien le prouver…

Qui sont pour toi les meilleurs combattants mondiaux dans ta catégorie ?

Je ne vais pas citer de Thaïlandais car il y en a beaucoup trop mais je dirais en premier Fabio Pinca après il y a Andrei Kulebin, Liam Harrison, Mosab Amrani si il peut encore faire le poids de 65 kg…

Quel a été ton combat le plus dur jusqu’à maintenant ?

Celui qui ma donné le plus de difficultés pour le moment je dirais que c’est Bird Kham car c’est un boxeur très malin et vicieux ceux qui l’ont rencontré ne vont pas me contredire. Sinon sur le plan physique et puissance je dirais mon combat face à Vito Russo et Kaoponglek plus récemment…

Ton meilleur souvenir de boxe ?

La nuit du 4 au 5 décembre dernier pour le moment je ne peux pas rêver mieux !

Et le pire ?

Ma blessure face à Thanassak car c’est un combat que j’avais super bien préparé, je me sentais très bien et le combat avais démarré plutôt pas mal, cela aurais fais un beau combat pour le public, je pense et malheureusement je me suis blessé au 1er round. Ma cheville a tapé dans son coude à cause d’une erreur de ma part, heureusement grâce à une bonne rééducation et des séances d’ostéopathie cela n’a pas compromis mon combat pour la ceinture…

Combien tu as effectues de combat jusqu’à aujourd’hui, de victoire et de défaites ?

En comptant uniquement les combats Classe A et B, j’en ai 38 pour 32 victoires dont 25 avant la limite et 6 défaites. Si je compte avec les combats en amateur et junior je pense que j’arrive a peu près à 70 combats

Est-ce que tu as beaucoup de victoire par KO ?

J’ai 25 victoires avant la limite sur 38 combats

Comment tu as découvert le Muay Thai ?

Grâce à des reportages et en regardant des combats à la télévision au début des années 90, j’étais très jeune j’avais environ 8-9 ans mais je m’en souviens comme si c’était hier, j’ai tout de suite eu envie de pratiquer ce sport mais malheureusement il n’y avait pas de club près de chez moi. Le jour où un club a ouvert dans mon quartier je m’y suis rendu directement !

Parle-nous de tes débuts, dans quel club tu as commencé avec quel professeur ?

J’ai commencé dans mon quartier à Metz, à l’époque le club s’appelait Cobra Gym. On s’entraînait dans une salle à la limite entre une cave et un garage. Mais elle était super bien agencé et elle faisait vraiment boxe à l’ancienne. Elle était ouverte tous les jours et j’avais même les clés vu que c’était juste à coté de mon immeuble.  J’y étais tout le temps, je m’entraînais,  je regardais des vidéos de combats, on se faisait des barbecues, c’était ma 2ème maison. Le président s’appelait Mr Gourville, il est connu dans le milieu pour avoir organisé de très beau gala dans la ville voisine (Woippy) avec à l’époque des championnats d’Europe et du Monde auquel à participé Farid Villaume entre autre. A mes débuts il y avait plusieurs entraineurs dans la salle, Fabrice Riconneau, Kamal Benlafquih, Alain Kricka, Franck Gourville, et Stéphane Leichtmann. Certains ne sont plus dans le monde de la boxe d’autres ont créé leurs club. Mais depuis le début je suis avec mon coach actuel Stéphane Leichtmann et j’ai toujours à peu près la petite équipe qui gravite autour pour me conseiller, plus des nouveaux comme Mammar Houari et Benjamin Duarte (désolé pour ceux que j’oublie)…

Lorsque tu as débuté la boxe thaï, est ce qu’il y a des champions qui t’ont inspiré, qui t’ont donné l’envie de monter sur un ring ?

Il y en a eu beaucoup, je n’ai pas eu vraiment de modèle, je me suis inspiré du maximum de style de combattants aussi bien des français, des thaïlandais, des néerlandais que des japonais ou autres. Il y a eu Dany Bill, Samath, Masato, Kaman, Hug, Namsaknoi, Farid Villaume, Vincent Vielvoye et biens d’autres…

Tu as grandi dans quelle région, dans quel quartier ?

Je suis né et j’ai toujours vécu à Metz (57) en Lorraine, j’habitais d’abord dans le quartier de Borny jusqu’à mes 14 ans et maintenant je suis à Bellecroix. C’est là où j’ai débuté le Muay à deux pas de mon bâtiment dans une salle qui sert maintenant de société de nettoyage automobile…

Dans ta région, le Muay Thai est bien développé ?

Oui en Lorraine il y a beaucoup de clubs mais c’est une très grande région donc ce n’est pas évident que l’on se rencontre pour tourner entre nous assez régulièrement. Heureusement mon département dispose de 3 frontières (Belgique, Luxembourg et Allemagne) donc cela facilite les échanges avec l’étranger. Concernant ma ville elle a déjà abrité des champions telles qu’Ahmed Lain et Mhand « doudou » Boukhedim et dans mon club nous sommes plusieurs combattants classe A dont Karim Souda et Amine Zitouni

Qu’est ce qui t’a attiré dans ce sport ?

Son coté réel, avant de découvrir le Muay, je regardais aussi comme tout les jeunes de mon âge des combats de catch mais nous n’étions pas dupes on savait très bien que c’était du spectacle. Et lorsque pour la 1ère fois j’ai vu un combat de Muay et que j’ai vu qu’il ne faisait pas semblant, ce sport ma tout de suite intéressé, beaucoup plus que la boxe anglaise car il y avait en plus des techniques de jambes et de corps à corps. J’ai vu des reportages sur des camps d’entraînement en Thaïlande et de voir la dureté des entraînements, cela ma donné envie de pratiquer un vrai sport de combat…

Pour toi le Muay Thai, c’est un sport avant tout ou c’est bien plus qu’un sport, comment le définirais tu ?

Pour moi je le vois comme un métier, je m’entraîne quasiment tout les jours je sacrifie ma vie familiale, sociale, pour cette activité. Et cela m’attriste que malgré le nombre d’année d’existence de ce sport en France, il soit aussi difficile de pouvoir en vivre surtout en France. Mais heureusement les choses commencent à changer, c’est sur qu’il y aura toujours des personnes pour critiquer et dire qu’il ne faut pas que cela devienne un business. Mais je pense que c’est vraiment important que cela deviennent une activité comme une autre simplement par respect pour tout ce que les anciens ont accompli pour promouvoir cette discipline. C’est inadmissible qu’encore aujourd’hui des boxeurs « pro » boxent pour rien, on se sacrifie beaucoup, on risque de grave blessures, on ne peut pas faire çà sans rien, l’argent n’est pas une fin en soi et peut parfois pourrir l’esprit sportif mais il faut quand même un juste milieu. Qu’est ce qu’on va devenir à la fin de nos carrières et qu’est ce qui va nous rester à part de beau souvenir et quelques trophées. Si encore, 10 ans après je continue à faire autant de sacrifice, je vais parler franchement, c’est bien pour pouvoir me dégager quand même une petite rémunération du Muay, et pouvoir mettre de l’argent de coté pour mes projets. On ma toujours dit et j’ai appris grâce au sport de haut niveau qu’on à rien sans rien…

Tu es un pur nakmuay, est ce que tu as déjà boxé dans d’autres disciplines et aimerais tu aller défier des champions dans une disciplines différentes de la tienne ?

J’ai effectué un seul combat en K1 face à Abdellah Ezbiri, c’était une assez bonne expérience, pour le moment je me consacre au Muay. Mais si on me propose de bonnes opportunités je suis prêt à boxer dans tous les styles pieds poings, je suis ouvert à toute proposition mais à l’heure actuelle ma priorité reste le Muay…

Quelle technique tu aimes faire le plus sur le ring ?

J’aime tout faire, j’adapte mon style à chaque combat en fonction de mon adversaire je n’ai pas de technique que j’affectionne plus particulièrement

Les techniques de coup de coude tu les travailles aussi à la salle ?

Oui à la salle on travaille essentiellement en pure Muay donc on travaille également les coudes et cela depuis toujours. J’ai effectué quasiment la totalité de mes combats avec les coudes et quasiment tout mes combats classe A avec les coudes sans coudières en dehors des championnats de France ou les coudières était obligatoires.

Est-ce qu’il y a un adversaire en particulier que tu aimerais rencontrer ?

Il y en a plusieurs mais c’est sur que j’aimerais boxer Fabio Pinca car c’est lui le numéro 1. Je ne veux pas griller les étapes mais j’espère bien que ce combat se fera un jour vu que l’on évolue maintenant dans la même catégorie (entre 65 et 67kg)

Est-ce que tu travailles, comment arrives tu à concilier le travaille et un entraînement de haut niveau ?

Je travaille à mon compte depuis peu donc j’arrive à me dégager un peu plus de temps pour ma préparation. Mais c’est sur que ce n’est pas évident car je n’ai pas d’horaires fixes et j’ai des projets en préparation, j’arrête jamais, je travaille 7 jours sur 7, cela ne doit pas être évident pour ma compagne, elle a du courage et je la remercie d’être compréhensive…

Combien de fois par jour tu t’entraînes, décris nous un peu une séance type d’entraînement avant un combat ?

En période de combat, je m’entraîne 5 fois par semaine. En général, le matin je pars faire un léger footing ou je fais du vélo et le soir à la salle c’est plus axé préparation physique générale et travail technico-tactique. On commence par des rounds d’assaut dirigé avec des thèmes techniques pré établis par le coach puis des rounds de pao, 5 minimums, cela peut aller jusque 10. Ensuite on passe au sparring, corps à corps et à la fin on termine toujours par des pompes, abdos et renforcement des muscles du cou et de la nuque. Quand je ne peux pas aller à la salle de boxe, je travaille mon cardio sur vélo ou je pars faire du fractionné sur une piste d’athlétisme. Ma préparation physique n’est pas calqué sur celles des thaïlandais,  je travaille plus sur l’explosivité que sur des automatismes…

Quels sont tes projets pour 2011 ?

Le projet sportif qui me tient le plus à cœur pour 2011 serait de défendre mon titre dans ma ville à Metz. Il n’y a jamais d’organisation ici mais il y a de la demande et les médias locaux sont près à suivre, le projet j’espère que cela va pouvoir se réaliser. Sinon au niveau combat j’espère avoir de très bonnes proposition pour boxer un peu à l’étranger (Etats-Unis, Canada, Japon, Australie, Royaume Uni ou autres) car je souhaite découvrir de nouveaux pays et m’exporter, j’espère que mon titre m’ouvrira des portes !

Tes prochains combats ?

Pour le moment je n’ai aucune date fixe encore, j’attends que tout se finalise et d’avoir de bonnes propositions aussi bien financière que sportive. Je ne suis pas matérialiste mais il faut être réaliste une carrière sportive c’est court dans le temps. Et remporter un titre mondial le jour de l’anniversaire du Roi cela peut se monnayer, d’autres touchent de bonnes primes sans avoirs pris aucun titre donc si l’on peut pour l’un on peut pour l’autre, et je compte bien faire valoir mes droits et mettre en avance mes compétences. J’espère que tout les combattants feront de même et n’accepteront plus de brader leurs compétences sous prétextes qu’ils ne boxent pas assez et qu’ils font cela juste par passion. Il faut qu’il réfléchisse à tout ce qu’il y a en jeu aussi bien la préparation qu’ils subissent et les sacrifices qu’ils doivent effectuer, entre les congés qu’ils prennent rien que pour boxer ou les opportunités qu’ils laissent de coté rien que pour allez boxer, il faut bien que cela se monnaye, non. Dans la vie de tout les jours on proposerai jamais à un diplômé de HEC de venir bosser pour le smic sous prétexte qu’il ferait un métier qu’il aime et bien pour moi dans la boxe cela devrait être la même chose…

Tu veux ajouter quelque chose ?

Je tiens à remercier tout d’abord tout ceux qui m’ont formés, mon entraîneur depuis mes débuts Mr Leichtmann Stéphane et tout ceux qui était là aussi à l’époque de Mr Gourvil. Je remercie aussi ma famille et ma femme d’être toujours à mes côtés, à me supporter, je remercie également tout ceux qui croit en moi depuis le début « sincèrement », mon sponsor KAG Clothing, mes partenaires d’entraînement et les membres de l’équipe de France ainsi que la FFSCDA pour tout ce qu’elle fait pour promouvoir au mieux les disciplines, désolé pour tout ceux que j’oublie vous êtes dans mon cœur tout de même…

Merci pour cette interview et CHOOKDEE pour tes fights

Un grand merci à vous et pour tout ce que vous faites pour le Muay

CHARLES FRANCOIS

Date de naissance : 4 octobre 1986 à Metz

Poids : 65 – 67 kg

Taille : 1m79

Nombre de combat : 38. 32 victoires (25 KO). 6 défaites.

Titre : 6 fois champion de France. 2 fois Champion d’Europe. Champion du Monde WPMF 2010

Club : Team Cobra thaï 57