FABRICE PAYEN
Interview de FABRICE PAYEN
par Serge TREFEU (2012)
Serge TREFEU : Bonjour Fabrice et merci de m’accordez cette interview. Commençons par le début de ta longue carrière de nakmuay. En quelle année tu as débuté la boxe thai ?
FABRICE PAYEN : C’était en 1984…
Tu as grandi dans quelle ville ?
J’ai grandi à Évreux en Normandie
Dans quel club tu as commencé la boxe thai ?
Au « EVREUX BOXE THAI »
A l’époque, le Muay Thai était assez méconnu en France, qui t’a fait découvrir ce sport ?
L’ Asie, et une salle où il y avait des boxeurs qui frappaient aux paos, c’est une énergie qui m’a séduite…
Quels étaient les champions à ton époque et est ce qu’il y en a qui t’ont inspiré pour la suite de ta carrière ?
Oui, les hollandais, Rob Kaman, André Brilleman, Fred Royers, les thaïlandais, Payap, Attapong, et en France Philippe Cantamessi !
FABRICE PAYEN AVEC LA LÉGENDE HOLLANDAISE ROB KAMAN
Tu te souviens de ton tout premier combat, comment cela c’est passé ?
Oui c’était à Paris, c’était un classe C, sans protection, sans rien, j’ai gagné mais j’ai eu envie de vomir, je fumais, un enfer…
Est-ce que tu es rapidement passé en classe A ?
En France, en trois ans, mais en Thaïlande je boxais déjà pour une place au Radja…
Lorsque tu as commencé à combattre souvent, c’était plutôt difficile de travailler et de boxer en parallèle, comment arrivais-tu à gérer cela ?
J’ai privilégié la boxe, je travaillais en intérim…
Il parait qu’à l’époque tu étais un acharné de la condition physique et que pour te préparer avant tes combats tu faisais des exercices du style monter et descendre en courant des escaliers d’une tour, est ce vrai ?
Oh oui ! C’est un détail, je montais les escaliers d’une tour de 14 étages, 7 fois à fond, récupération en descendant, je faisais des stages de commandos de nuit et des parcours du combattant, dans les vestiaires après le combat, des séances de paos !
En France tu as battu des grands champions comme Dida Diafat, Jo Prestia, Lucien Deroy entre autres, tu te souviens de tes fights face à eux ?
Ce fut des grands moments d’avoir battu tous ces noms du Muay Thai, surtout qu’ils étaient tous très dangereux !
Quels sont les champions européens que tu as rencontrés ?
J’ai affronté, Unbergen, Gravenberg, Ballantine, Prestia, Dida, Laic, des anglais aussi…
FABRICE PAYEN CONTRE LE GRAND CHAMPION HOLLANDAIS GILBERT BALLENTINE
Quels titres tu as remportés ?
J’ai gagné quatre titres de champion d’Europe, un titre de champion du Monde et Champion de France
Le titre dont tu es le plus fière ?
D’avoir été classé N° 3 au stadium du Radja !
Ton meilleur souvenir de combat ?
C’était pour la place de numéro 3 au stadium du Radja. Quand un stade comme le Radja, plein à craquer, crie ton nom, tous ensemble, c’est une émotion très forte
Et le pire ?
C’était pour la place de numéro deux au Radja, j’ai pris un coup de coude en pleine bouche, sans protège dent, les protèges dents n’étaient pas obligatoire à cette époque. Voila je venais de perdre mon père et je l’ai appris à l’hôtel, je voulais rentrer mais le combat était annoncé, trois jours après, alors j’ai respecté l’engagement, il y avait les magazines, une grosse pression, on me donnait beaucoup d’argent. Mais j’avais la mort de mon père dans l’esprit alors je n’étais pas dans le combat, j’ai arrêté au 4ème rounds après un beau coup de coude de mon adversaire…
Ton plus dur combat ?
Tous les thais, en Thaïlande et en France
Est-ce qu’il t’est arrivé lors d’un combat d’être dominé puis finalement de retourner la situation à ton avantage ?
Oui souvent, tactique oblige, je ne lâchais rien en corps à corps et au 4ème rounds en général, ils lâchaient…
Combien tu as fais de combat durant toute ta carrière ?
200 combats, 175 en boxe thai et 25 en Anglaise
PAYEN AU STADIUM DU RADJA
As-tu beaucoup de victoire par KO ?
Oui, pas mal…
Avais tu des techniques préférées que tu aimais passer en combat ?
Les coups de coudes, les poings et le CORPS A CORPS
Est-ce que tu suis l’actualité du Muay Thai aujourd’hui, connais tu les champions de maintenant et que penses tu de la nouvelle génération ?
Elle est très différente, très bonne aussi, en France nous avons un très bon niveau mais le monde a progressé et le niveau est très différent, je regrette beaucoup les soirées à l’Élysée Montmartre et à Japy, les hollandais, les thaïs en France, Somsong, Youssop, Lamkong, Souddareth…
Que penses-tu de l’état du Muay Thai en France aujourd’hui ?
Il y a une bonne énergie dans les structures et les professeurs s’investissent beaucoup, les boxeurs ont prit la discipline à cœur, c’est génial
Tu as été l’un des premiers français à partir en Thaïlande. En quelle année tu es parti là-bas, quelles ont été tes premières expériences au royaume du Siam ?
C’était en 1984, et j’étais brûlé au deuxième degrés par le soleil, mon entraîneur thaï m’a gardé là-bas, il m’envoyait tous les matins à l’hôpital pour me faire charcuter le dos, un enfer. Ensuite, je suis revenu, j’ai combattu au Radja et j’ai perdu en direct à la télé, j’avais peur, j’étais impressionné . Puis, j’ai combattu de nouveau, j’ai gagné par KO et ensuite j’ai pris le numéro 4, je l’ai mis KO au 4ème rounds, sur une gauche, mais l’arbitre l’a compté lentement et j’ai perdu mes moyens, j’ai pris des High kick, j’ai cru que j’avais l’avant bras cassé…
Ton premier camp a été je crois le Sor Vorapin, comment à l’époque les thaïlandais t’ont accueillis, est ce que cela a été facile de t’intégrer dans ce camp ?
C’était génial, je vivais comme eux et je portais le nom du camp, d’ailleurs là-bas, c’est Fabrice Sor Vorapin, dans le camp il y avait des champions et des futurs champions qui débutaient…
PAYEN AVEC LES PROPRIÉTAIRES DU CAMP SOR VORAPIN
Tu vivais dans le camp avec les boxeurs ?
Oui et ce n’était pas facile, les thaïs sont des grands enfants…
Quels champions il y avait dans le camp ?
Il y avait Tanongsak (Jitti), Rajasak (3 x Champion du Radja), KreingKai (Champion du Lumpinee, Champion du Radja, Champion du Monde) et Ratanapol qui en boxe anglaise a été champion du Monde IBF en poids mouche et mi-mouche (20 défenses victorieuses de son titre) !
LE SOR VORAPIN GYM A LA BELLE ÉPOQUE,
PAYEN (AU DERNIER RANG) ÉTAIT LE SEUL ÉTRANGER A S’ENTRAINER DANS LE CAMP
Tes premiers combats en Thaïlande tu t’en souviens ?
Oui, en direct à la télé sur Chanel 5, 7000 thaïs et moi, et moi, et moi…
Combien tu as effectué de combat en Thaïlande ?
41 combats
Quels sont les champions thaïlandais que tu as rencontrés ?
Kumpong, Daroeng, Sanklanoi, Daris, Den Muangsurin, Lamkong, Youssop Sor Thanikul, Vanop, Sinphayboune, Kitty Sor Thanikul, Lom Isarn Sor Thanikul, Dananai et bien d’autres…
Lequel a été le plus difficile à affronter ?
Daroeng qui était N° 3 du Radja !
Tu as été le premier européen et je dirais même plus le premier occidental (après le célèbre Champion Japonais Fujiwara) à être classé au stadium du Radja, en 1989. Quel combattant tu as battu pour pourvoir être classé N° 3 au Radja ?
J’ai battu Daroeng Yutokit, c’était un monstre, il a été compté, il est tombé, c’est relevé, il a été très grand, il n’est jamais tombé !
Il ne te manquait plus qu’un ou deux combats pour avoir l’honneur de disputer une ceinture du Radja, qu’est ce qui a mis fin à cette belle aventure ?
La mort de mon père…
Combien tu as fais de combat au Radja ?
J’ai fais 40 combats au Radja et un au stadium du Lumpinee
A l’époque tu boxais pour quel promoteur en Thaïlande ?
C’était Say Litawaichai
As-tu déjà boxé à l’anniversaire du Roi ?
Non, ce n’était pas d’actualité à cette époque
Quel est ton meilleur souvenir de boxe en Thaïlande ?
On m’a offert un « Nai Khanom Tom » de la part du Radja, par rapport à ma place de numéro trois dans ce stadium. Et, l’aura que tu dégages auprès du peuple, c’est une vraie reconnaissance, j’ai aussi fais gagner beaucoup d’argent aux parieurs…
Est-ce que tu as une anecdote particulière as nous raconter qui t’es arrivée durant un combat ou lors d’un entraînement ?
J’ai eu un accident, je me suis fais renverser par un bus, deux heures avant un match important…
Ton Ram Muay et ton Whai Khru que tu effectuais étaient très beaux, quelles étaient leurs significations ?
C’est Hanumane (Dieu-singe, patron des lutteurs) qui prend l’allure d’un éléphant pour défier son adversaire avec respect…
Tu semble très attaché à la culture thaïlandaise c’est parce que tu es resté longtemps dans le pays que tu l’aimes autant ?
J’aime l’Asie, la Thaïlande, la découverte de moi-même, de mes capacités à être, exister dans une discipline propre à eux. Je continue maintenant mais dans une autre partie, le bouddhisme, j’ai fais des retraites en Thaïlande, au Cambodge, en Birmanie, c’est une expérience plus dur que le Muay Thai, une évolution de comprendre les choses telles quelles sont…
Peux-tu nous parler des « Sak Yant » (tatouage) que tu as sur le corps, que représente t-il pour toi ?
Le premier en 1985, c’est Hanumane, ensuite toujours avec le même maître, fidèle, ils sont les stigmates de ma vie dans le monde du Muay Thai, une empreinte indestructible qui reste riche de souvenirs…
Tu es devenu bouddhiste pratiquant, est ce que tu as effectué ton « Ngaan Bouatnâk » (cérémonie d’ordination) comme le font chaque thaïlandais durant leur vie ?
Oui, je suis moine, quand je me rends en Thaïlande je vis uniquement dans les temples pour méditer, je reçois les enseignements du Dharma, de Bouddhas, j’apprends la méditation Vipassana et à connaître la cause à effet de nos actions mais surtout le moment présent
PAYEN EST DEVENU AUJOURD’HUI UN BOUDDHISTE PRATIQUANT
Fin des années 90 tu reçois l’enseignement du Muay Boran par un Ajhan (Maitre), qu’est ce qui t’a amené à découvrir cet art ancestral ?
L’ envie de savoir ce qui c’est passé avant la boxe thaï, cela fait 12 ans que je maîtrise cet art méconnu en France et occulté par les instances, c’est l’équivalent de l’arrivée du Karaté et de l’évolution au Full Contact, nous on a fait le contraire, la boxe thaï est une poussière de Muay Thai Boran
Le Muay Boran est l’ancêtre du Muay Thai, lorsque tu as commencé ton initiation à cette nouvelle forme de combat en tant que pratiquant de Muay Thai as-tu eu des difficultés à l’assimiler rapidement ou pas ?
C’ est un élément complémentaire indispensable mais que le monde du Muay Thai ne reconnaît pas du tout et ne développe pas, à regret pour la discipline car les boxeurs sont très bons mais ils seraient encore plus forts avec ces compléments…
Comment est perçu le Muay Boran en Thaïlande, est ce qu’il est aussi connu que le Muay Thai, sport national ?
C’est une institution, éduquée à l’école et au cours des cérémonies, les thaïs apprennent l’histoire de la Thaïlande et dedans le Muay Thai Boran a sauvé le pays à plusieurs reprises, il a permis aux thaïs de garder leurs terres, telle l’histoire de « Nai Khanom Tom » (Guerrier thaïlandais célèbre pour ses exploits contres les armées birmanes)
Les « Ajhan » qui t’ont transmis leur savoir, n’ont il pas eu un peu de réticence au début à dévoiler leur secret à un « farang » (étranger) ?
En 1999 ce fut très dur car c’était juste du business et un ramassis de spectacles aux techniques sans fondements et sans racines. Ensuite, ce fut gênant et deux maîtres m’ont tout donné par passion et respect…
Qui sont les grands Maîtres du Muay Boran en Thaïlande ?
Khru Deng (Entraîneur de Pud Pad Noi) et Khru Lek
PAYEN AVEC LES GRANDS MAÎTRES DU MUAY BORAN
Aujourd’hui quel niveau tu as acquis ?
Celui de Maître, nous sommes deux, Taha Hassouna, l’un de mes élèves, un Maître formé en Thaïlande
Cet Art Martial n’est pas un sport de combat mais plutôt un art dédié à la défense ou à l’attaque, qu’apporte t-il par rapport à la boxe thai dans sa pratique ?
Aucun et indispensable, l’enseignement est très différents…
Tu enseignes maintenant cet art en France, tu peux nous en dire plus, où l’enseignes tu ?
A Martigues. Et personne n’accroche et nous laisse le développer en France alors qu’il y a une demande très grande, c’est ainsi que sont les choses, alors que l’on pourrait toucher un public d’art martiaux…
Tu as d’ailleurs fais une magnifique démonstration au festival des arts martiaux de Bercy, quel souvenir tu as de cette grande soirée ?
Super, c’était un grand moment unique mais depuis plus rien…
Les films « Ong Bak » avec Tony Jaa et « Boxer » de Kongkiat Khomsiri ont fait connaître aux européens le Muay Boran, aujourd’hui il y a aussi le filme « Ayudoya Samourai » qui vient de sortir en Thaïlande avec de vrais champions thaïs comme acteur (Saenchai, Buakaw, Yodsaenklai, Anuwat, Jareonthong) que penses tu de ces films et de leurs effets sur la vision du Muay Boran pour le grand publique ?
Oui sur l’effet du spectacle mais le public thaï veut être dans l’action, les fondamentaux et l’apprentissage ne les attirent pas, comme Bruce Lee tu vois ses frappes et leurs effets mais occultent tout ce qui est Kata etc. Alors que ces fondamentaux sont la finalités de cet art qui justement donne toute la structures des prises…
Organises-tu des stages de Muay Boran ?
Oui partout !
Peux tu nous parler de ton club, est ce que tu enseignes le Muay Thai aussi ?
C’est une école de vie, l’art de comprendre la discipline avec « SA CONSCIENCE »
Quels sont tes projets avenir ?
Développer le Muay Thai Boran un jour…
Veux-tu ajouter quelque chose ?
Je remercie ma femme qui a été là, toujours à coté de moi depuis 20 ans, partout, dans la salle, au bord du ring, à l’entraînement, pour sa patience et ses encouragements aussi bien dans les moments difficiles que de bonheur. Je remercie toutes les personnes qui m’ont permit d’évoluer dans mon domaine, tous mes maîtres dans ma pratique du bouddhisme et ce que j’apprends au quotidien, et j’espère qu’un jour je pourrais transmettre de façon officielle le Muay Thai Boran au sein d’une fédération. La FFMDA avait commencé à le développer et tout c’est arrêté, c’est bien dommage, aujourd‘hui j’envoie de la bienveillance à tous les êtres vivants pour qu’ils réussissent en tout, à arriver à devenir professeur, à devenir champion, à être heureux et en paix…
Merci pour cette interview et CHOOKDEE pour tes projets !
Merci de m’avoir laisser répondre aux questions et bonne continuation pour tous vos projets
Fabrice Payen est une légende du Muay Thai français. Ce boxeur hors norme est un pur nak muay, un guerrier qui a vécu en Thaïlande pendant longtemps. Au pays du Muay, il c’est imprégné de la culture du Siam jusque dans sa chair en se faisant tatouer des « Sak Yant » (Tatouage traditionnel thai). Fabrice a été encore plus loin en s’ordonnant moine, il a rasé son crâne et ses sourcils, et suit aujourd’hui les préceptes du bouddhisme au quotidien…
Dans les années 80, ces combats enflammaient régulièrement le mythique stadium de Bangkok, le Radjadamnoern Stadium. Il a été le premier français en 1989 à être classé N° 3 au Radja et l’un des rares étrangers à avoir eu sa photo en portrait au Radja !
CLASSÉ N° 3 AU MYTHIQUE STADIUM DU RAJA EN 1989
Le Sor Vorapin à Bangkok a toujours été son camp d’entraînement durant ses nombreux séjours en Thaïlande, à l’époque ce camp n’était pas un camp à « Farang » comme aujourd’hui, le Sor Vorapin avait les meilleurs combattants thais du moment. Il a d’ailleurs donné le nom de son ancien camp à la salle qu’il a ouverte pendant plusieurs années en Normandie, le “Sor Vorapin Boxing Gym”.
Cet immense champion est un précurseur du Muay Thai en France. Avec 200 combats, dans les années 80, il a battu des pointures thaïlandaises comme Lom Isarn Sor Thanikul (Champion du Radja, Champion du Lumpinee), victoire par Ko, Sinphayboune (Champion de Thaïlande), victoire aux points, Vanop, victoire par abandon, Daroeng (N° 3 Radja), victoire aux points, Kumpong (N° 5 Radja, Champion du Lumpinee), victoire par KO, Sanklanoi (N° 10 Radja), victoire par KO, Dananai (N° 8 Lumpinee), victoire aux points, Daris Sor Thanikul, victoire aux points et fait des matchs dantesques face à Den Muangsurin (Champion du Lumpinee, Champion du Monde), défaite aux points, Youssop Sor Thanikul (N°1 Lumpinee), défaite aux points, Kitty Sor Thanikul (N° 1 Lumpinee), défaite aux points, Lamkong, match nul !
En Europe, il a battu des champions français tels que Dida Diafat, Jo Prestia, Lucien Deroy, les hollandais, Gilbert Ballantine, Gravenberg…
Sont dernier combat, il l’a effectué à 36 ans. Après avoir raccroché les gants durant quatre longue années, il remonte sur le ring et bat par KO en Thaïlande, Sompeth classé N° 2 du sud de la Thaïlande, un petit exploit pour ce retraité des rings !
Mais Payen, qui aime le Muay Thai plus que tout, ne se contente pas d’être un compétiteur à la retraite. Après être professeur de Muay Thai dans sa propre salle, il décide d’organiser des galas de boxe thaï qu’il intitulera “Nai Khanom Tom” du nom du célèbre boxeur thaïlandais qui terrassa plusieurs champions Birmans en 1774.
Son premier gala fut organisé à Evreux en 1999 avec un plateau relevé de boxeurs aguerris comme Da Silva, Levèque, Rtilli, Farsi. Le clou du spectacle était le thaïlandais Rajasak, boxeur du camp Sor Vorapin de Bangkok, trois fois champion du Radja qui rencontrait Lain pour sa première apparition en France. Le public s’est régalé et ce fut un grand succès !
En 2001, Payen ainsi que Delacourt et Sormet partent en Thaïlande se perfectionner au “Muay Boran” (Boxe ancienne, art martial à l’origine du Muay Thaï). Ils reviennent tous les trois avec une formation pointue et un diplôme officiel à la clé, délivré par l’institut de “Muay Boran”.
DIPLÔMÉ A L’UNIVERSITÉ DE THAMMASAT
Aujourd’hui, Payen est le seul en France et en Europe à dépasser le niveau d’instructeur, et à être devenu un « Maître » en Muay Boran. Il organise désormais, en France, un peu partout des stages de Muay Boran pour que cet art ancestral soit connu de tous. Maintenant, le Muay Boran prend de la prestance sur le plan national. Les français découvre de plus en plus cet Art unique grâce à Fabrice Payen, ce passionné depuis toujours…
FABRICE PAYEN
Poids : 63 Kg – 70 Kg
Taille :1m75
Nombre de combat : 200
Titre : Champion du Monde de Boxe Thai (1998). Champion d’Europe de Boxe thai (1990, 1991, 1993, 1994). Champion de France de Boxe Thai. Classé N°3 au stadium du Radja (1989)
Club : Martigues
Diplôme : Professeur de Muay Boran diplômé à l’université de Tamassat en Thaïlande
FABRICE PAYEN ET SERGE TRÉFEU