Interview de LÉON GAREL, acteur, boxeur, aventurier
Interview de LÉON GAREL, acteur, boxeur, aventurier,
par Serge TRÉFEU (2022)
Bonjour Léon, merci de m’accorder cette interview pour Siamfightmag. Tu peux te présenter pour les lecteurs qui ne te connaissent pas ?
Bonjour et merci à toi Serge, je m’appelle Léon Garel, je suis né et j’ai grandi à Paris, je suis un vrai parisien, je n’ai connu que le bitume. Je suis du 1er arrondissement de Paris, du quartier japonais, cela fait maintenant bientôt 33 ans
Qu’est ce que tu as fait comme sport avant de commencer la boxe ?
J’ai juste fait un peu de judo et d’escrime. Mais sans compétition, je pratiquais à l’école
Comment tu as découvert la boxe ?
J’ai découvert la boxe aux États-Unis à l’âge de 16 ans. J’étais un vrai cancre à l’école et je ne voulais faire qu’une seule chose, devenir acteur ou boxeur. Je suis parti très jeune, à l’aventure, dans le fin fond du Texas, dans un bled qui s’appelle Weatherford, dans une famille d’accueil.
Cette famille m’a demandé ce que je souhaitais faire comme sport à l’école et j’ai répondu de la boxe. Mais dans le bahut où j’étais il n’y avait pas de boxe. Alors, ma mère d’accueil m’a trouvé une salle de boxe pour m’entraîner. Et je me suis retrouvé au Armadillo Boxing Gym à Fort Worth, un club qui était dirigé par Wayne Harrison et qui fut mon premier coach de boxe
C’était une salle de boxe anglaise ?
Oui, c’était un vieux garage complètement défoncé avec des bouts de moquettes dégueulasses. Cela puait la mort dans cette salle. Il n’y avait que des boxeurs qui voulaient faire ce métier, devenir des boxeurs professionnels
Dans cette salle, il y avait des boxeurs amateurs aussi ?
Très peu, il n’y avait pratiquement que des boxeurs Pros, des blacks et des mexicains qui avaient faim. C’était une salle à l’ancienne, ils ne venaient pas pour pratiquer en loisirs comme dans beaucoup de salle en France. Je me suis retrouvé un peu livré à moi même dans cette salle, j’étais le petit french blanc qui ne connaissait personne
Tu t’entraînais régulièrement ?
Trois heures par jour, les premiers temps cela a été compliqué, je me suis fais démonter la gueule. Mon premier sparring s’est fait contre un petit mexicain, trapu, costaud, nerveux, qui m’en a mis plein la gueule. Je ne savais pas me défendre, il m’a mis la tête en sang. Mais cet entraînement très dur m’a tout de suite mis dans l’ambiance de la vraie boxe. Et, je me suis imposé une discipline très stricte pour pouvoir suivre tous les entraînements
Est ce que tu as combattu aux États-Unis ?
J’ai combattu au Texas à Weatherford pour un tournoi. J’ai gagné mon premier combat. Ensuite, pour le deuxième combat, le jour de la compétition, j’étais à 60 Kg et pour la finale, il n’y a pas eu de combattant à mon poids. Comme je voulais tellement combattre, j’ai dû affronter un boxeur de mon gym qui était beaucoup plus lourd que moi et plus expérimenté, il était semi-pro. Mais ce fut une belle expérience. Je suis arrivé deuxième à la Metropol Cup, une petite compétition de la région !
Tu t’es entraîné pendant combien de temps en boxe anglaise ?
Pendant un an. Mon entraîneur Wayne Harrison m’avait dit que j’avais la possibilité d’évoluer dans la boxe. Peut-être devenir boxeur professionnel. Mais je voulais plutôt devenir acteur. Alors, je suis rentré en France
Au départ, tu étais partis aux États-Unis pour devenir acteur ?
Je suis allé aux États-Unis pour avoir une expérience de vie et avoir un bagage dans la langue anglaise, cela m’a bien servi après
Quel a été ton premier projet en tant qu’acteur ?
En 2014, j’ai tourné dans un court-métrage de Marc Fouchard « Les Frémissements du thé » où je jouais le rôle d’un skinhead bien énervé. Et ce petit projet là, il a fait pas mal de bruit à l’étranger, notamment dans le cinéma américain, nous sommes allés jusqu’à la présélection des Oscars. Ce court-métrage a eu 25 prix et 80 nominations dans plusieurs festivals du monde entier !
Comment tu as connu le milieu du cinéma ?
J’ai grandi avec ma mère qui travaillait dans les relations publiques de la chaîne TV Canal Plus. Je suis un enfant de la génération Canal Plus
C’est grâce à ta mère que tu as eu des connexions ?
C’était un peu une forme de normalité d’être dans ce milieu là via le métier de ma mère. Mais les connexions se sont faites autrement.
Ce n’est pas facile le métier d’acteur, c’est dur. La vie d’acteur et la vie de boxeur, psychologiquement, c’est un peu similaire. Tu es beaucoup dans l’attente, dans le besoin du regard du public, il y a énormément de similitudes. Mon expérience de boxeur m’a beaucoup apporté dans mon métier d’acteur
Le Muay Thai, tu l’a découvert à quel moment ?
Lorsque je suis rentré en France, j’ai continué de m’entraîner en boxe anglaise dans un club, la salle du gymnase Buffault dans le 9ème arrondissement de Paris. L’après-midi, c’était les cours de boxe anglaise avec José Chacon et le soir des cours de Muay Thai avec Alain Do-Truong (Auteur avec Jacques Savoldelli de l’un des premiers livres sur le Muay Thai « La Boxe Thai : Muay Thaï », sortie en 1999)
Tu as débuté le Muay Thai avec le professeur Alain Do-Truong ?
Oui, Alain a été mon premier professeur de Muay Thai, un vietnamien passionné de Muay Thai, ancien Hells Angels, bien nerveux, il m’a appris les bases du Muay Thai. Pour le premier cour, il m’avait demandé de taper dans un sac de frappe en faisant des middles. Je n’avais jamais frappé avec mes jambes. Je me suis éclaté les pieds (Rire)
Cela changeait complètement de la boxe anglaise ?
Oh oui, et au bout de plusieurs cours en Muay Thai par semaine, j’ai compris que je n’allais pas apprendre rapidement ce sport et Alain m’a dit « Si tu veux apprendre rapidement ce sport, il faut que tu ailles à la source, en Thaïlande… »
Tu es donc partis en Thaïlande, tu avais quel âge ?
J’avais 20 ans
Dans quel camp tu as été ?
Je suis allé au camp Emerald Gym à Ao Nang dans le sud de la Thaïlande, dans la région de Krabi, le camp de Wilfried Montagne (Champion d’Europe et champion de France)
C’était en quelle année ?
En 2008. L’Emerald Gym venait tout juste d’ouvrir, j’ai connu le camp quand il n’y avait que de la paille et pas encore de tôle. Dans ce camp, j’ai découvert les techniques de corps à corps et j’ai bien travaillé mes middles, mes low kicks et coups de genoux
Tu es resté combien de temps au Emerald Gym ?
Je suis resté un mois, je dormais dans le camp et je m’entraînais matin et soir. Je ne connais pas la région, les bars de Ao Nang, les fêtes nocturnes, tout ça, je ne connais pas (Rire)
Tu t’entraînais avec des thaïlandais ou des farangs (Étranger) ?
Les deux, il y avait des combattants étrangers et des entraîneurs thaïs. Les thaïlandais, ils s’entraînent et combattent avec amour, ils aiment leur sport. Quand tu côtoies et observes les boxeurs thaïs ta vision de ce sport change complètement. Je me suis entraîné avec plus de légèreté, plus d’amusement, et ma boxe a vachement évolué
Est ce que tu as eu l’occasion de combattre pour le camp Emerald Gym ?
Non car je suis parti ensuite rejoindre un ami à Bali pour passer des vacances à surfer
Tu es revenu en quelle année en Thaïlande ?
Je suis revenu en Thaïlande en 2016
Dans quel camp tu as été cette fois-ci ?
Je suis allé au fameux camp Jocky Gym de Bangkok. Le camp venait d’être repris par Jean-Charles Skarbowsky qui l’a baptisé « Skarbowsky Gym ». Au camp, il y avait Pipa, Vihok et pleins d’autres thaïs. Romain, qui tient le magasin de la marque SKS, était là aussi
Tu connaissais Jean-Charles Skarbowsky (Champion d’Europe, N° 1 au stadium du Radja de Bangkok), tu as déjà été t’entraîner dans sa salle à Paris ?
Oui, j’ai fait quelques entraînements au Skarbowsky Gym de Paris et pour moi c’est le meilleur club, un club qui offre autant d’entraîneurs qui ont été des grands champions avec autant de créneaux horaires, il n’y en a pas sur Paris
Jean-Charles Skarbowsky était à Bangkok à cette période, est ce qu’il s’est entraîné dans son camp ?
Jean-Charles est passé s’entraîner quelques temps au camp de Bangkok et j’ai mis les gants avec lui, il m’a d’ailleurs bien bousculé en sparring pour ma préparation à mon combat. Merci Jean-Charles (Rire)
Tu as combattu pour le Skarbowsky Gym ?
Oui, le 31 décembre 2016, avec l’équipe du camp, je suis allé dans la région de l’Isaan, en pleine campagne, à dix heures de Bangkok, pour faire un combat dans une fête de village
Tu as rencontré un thaïlandais, c’était à quel poids ?
Bah écoute, sur ce coup là je me suis bien fait avoir. Parce que j’étais au poids, à 60 Kg, et je me suis retrouvé sur le ring avec un gars de 68 Kg qui était beaucoup plus expérimenté que moi
8 Kg de plus, cela fait beaucoup, en général ce sont plutôt les boxeurs thaïlandais qui sont moins lourds que les étrangers, comment cela s’est passé ton combat ?
Avant le combat, lorsque j’ai vu le combattant thaï, j’ai vu ses cuisses et ses épaules, je savais déjà que le match allait être compliqué, surtout en corps à corps. De plus, il pleuvait et le ring c’était une vraie patinoire. Tout le game plan que l’on avait mis en place avec la Team a été modifié. En fait, j’ai fait le match un peu en free style, j’ai combattu jusqu’au bout des cinq rounds. Il m’a fait trois points de sutures au visage et je lui ai cassé le nez !
Vous avez fait une grosse guerre sur le ring ?
Oui, une belle guerre, mais à la fin du match on s’est pris dans les bras respectueusement. C’est une expérience de vie extraordinaire, une sortie de scène de théâtre qui est multipliée par 40. Merci le Muay Thai !
Tu as gagné ou tu as perdu ?
Pour moi, j’ai gagné, et je le dis bien fort dans cette interview. Mais à la fin, l’arbitre a levé le bras du thaïlandais. Voila, difficile pour un farang de gagner aux points surtout à la campagne. Les thaïs m’ont donné le surnom de combattant de « Louksinghto » (Baby Lion)
C’était la première fois que tu combattais en Thaïlande ?
C’était quelque chose que je désirais depuis longtemps. En France, pour faire un combat sans protection tu dois faire un long parcours avant de pouvoir le faire. Et moi, je voulais aller directement dans le four, de l’authentique tout de suite. Après, ce n’est pas un seul combat en Thaïlande qui fait de toi un boxeur
Tu t’es fait plaisir et tu as goûté à l’ambiance du Muay Thai thaïlandais ?
Oui, c’est ce que je voulais, j’ai goûté au ring thaïlandais. Et cela te procure une forme de respect pour tous les boxeurs qui montent sur un ring, que ce soit une fois ou des dizaines de fois, un gars qui monte entre les cordes, il mérite du respect !
Tu as beaucoup de tatouages, est ce que tu as des Sak Yants (Tatouage sacré traditionnel thaïlandais) ?
Non, je n’ai pas de Sak Yant. Ce sont des tatouages réalisés par un grand tatouer belge, Salmolotove, des tatouages qui sont un peu magique aussi, des sortes de Sak Yants français (Rire).
Sinon, j’ai été tatoué par un maître tatoueur en Thaïlande. Il m’a fait des tatouages de protection à l’huile (Tatouage sans encre, invisible sur la peau) sur les mains et sur le crâne. Une belle expérience mystique, c’était juste avant mon combat en Thaïlande et cela m’a bien protégé !
Tu es allé dans d’autres clubs en France que le Skarbowsky Gym ?
Je me suis entraîné avec le champion Fabrice Payen (Champion du monde, champion d’Europe, N° 3 au stadium du Radja de Bangkok) qui est devenu un bon ami. J’ai suivi pas mal de ses cours de Muay Boran à Aix dans le sud de la France. J’ai d’ailleurs fait le stage de Muay Boran que Fabrice a donné au Skarbowsky Gym en 2015. C’est là que j’ai découvert cette discipline Martiale que j’adore. Tu étais présent à ce stage, tu prenais des photos
Est ce que tu connaissais le parcours du champion Fabrice Payen avant de le rencontrer ?
Non pas du tout, j’ai découvert son superbe palmarès plus tard. Le « Tigre Blanc », c’est un grand nom du Muay Thai, il a mis des grosses fessées à des pointures de la boxe Thaï, premier étranger à être classé au stadium du Radja et à avoir eu son portrait au stadium du Radja, quel champion incroyable !
Tu continus à côtoyer des gens de la boxe ?
En ce moment, je suis beaucoup avec Bechir Negzaoui qui est un ancien boxeur du club Derek Boxing de La Courneuve. Il s’entraînait souvent avec Kader Marouf à l’époque. Bechir travaille avec Alain Figlarz c’est son bras droit. Ils vont ouvrir une grosse salle « Figlarz Action » sur la région parisienne, le 20 octobre
Tu connais Alain Figlarz (Comédien et chorégraphe-metteur en scène de cascades) ?
Oui et je vais m’entraîner dans sa salle car mes rôles sont souvent des rôles de voyous ou de sportifs, il faut une bonne préparation physique. Et la Team Figlarz, pour ce genre de préparation, c’est la meilleure !
Ton expérience dans la boxe t’a servi pour tes rôles ?
Bien sûr ! L’énergie du souvenir quand tu as été jusqu’au bout de toi même pour un entraînement ou un combat, elle te booste de folie. Le stress des castings, les tournages qui ne se passent pas bien, c’est de la rigolade à côté.
J’ai aussi appris mentalement au côté de Jean-Charles Skarbowsky. C’est un grand champion qui est je penses, adoré ou détesté, mais qui ne laisse pas indifférent. J’aime beaucoup son esprit libre et sa façon de penser. Ses petites blagues ne sont parfois pas comprises de tous (Rire). Mais il a une intelligence qui me plaît énormément et surtout une grande générosité. Plusieurs fois, lorsque je n’avais pas de tunes, il m’a accueilli dans sa salle sans rien me demander, ils ne sont pas nombreux à faire cela…
Quels sont tes projets au cinéma ?
Le cinéma c’est toujours en dents de scie, tu es souvent en attente d’un truc, en ce moment cela reprend doucement. Il y a peut être la prochaine série de Olivier Marchal où je suis affilié avec la Team Figlarz, une grosse série policière pour Netflix.
En ce moment, sur Netflix, on peut me voir dans la série « Keplers », une série avec Marc Lavoine de Frédéric Schoendoerffer avec qui j’avais travaillé pour le film « Le Convoi ». C’est durant le tournage du film « Le Convoi » avec Benoît Magimel, Reem Kherici, Tewfik Jallab, Madi Belem, Amir El Kacem, Sofian Khammes, Foëd Amara et Alain Figlarz, que j’ai rencontré l’équipe d’Alain Figlarz, une grosse équipe de Pros, très soudée
Est ce que tu connais des acteurs français qui sont fans de Muay Thai comme toi ?
Il y a Nicolas Duvauchelle que j’ai rencontré une fois, nous avons juste pris un café ensemble. Car avant, Ludivine Sagnier et Nicolas étaient ensemble et Ludivine Sagnier est la petite soeur de Delphine Sagnier qui a été mon agent pendant un moment. Mais nous n’avons pas parlé de boxe avec Nicolas. Je sais qu’il a fait du Muay Thai chez André Zeitoun. C’est un super acteur. Nicolas est d’ailleurs aussi un pote de Jean-Charles Skarbowsky.
Je connais de nom Jo Prestia qui a été un très grand champion de boxe Thai et qui joue dans beaucoup de films. Sa scène de viol avec Monica Bellucci dans « Irréversible » c’est cultissime.
Kader Marouf (Champion du monde de Boxe Thai et de Kick Boxing), que je connais, il a joué dans la série « Braquo » et dans le film de Olivier Marchal « Overdose » qui va sortir sur Prime Video en novembre.
Kaso (Mathieu Kassovitz) aussi fait du Muay Thai et de la boxe. D’ailleurs, pour le casting du film « Sparring » (Mathieu Kassovitz joue le rôle principale du boxeur) j’ai entraîné tous mes potes acteurs qui ont passé le casting et moi, ils ne m’ont même pas appelé pour le casting. Alors que j’avais largement ma place en tant que boxeur/acteur. Mettez moi sur un ring avec Kassovitz ou Alban Lenoir (Acteur dans le film Sparring) et on en reparle après. Ce ne sont pas du tout des mecs de ma catégorie de poids mais je suis sûr que je les chatouille bien comme il faut…
Tu aimerais jouer dans un film sur la boxe ?
C’est mon rêve de jouer dans un film sur le Muay Thai. Je serais près à m’entraîner durement pour jouer un rôle de Nakmuay !
Des films français sur le Muay Thai il y en a pas eu beaucoup ?
Non, pas trop, il y a « Chookdee » de Dida, c’est tout. Celui que j’ai beaucoup aimé c’est « Une prière avant l’aube » (Film de Jean-Stéphane Sauvaire) mais ce n’est pas un film français, le réalisateur est français, je crois
Le film « Fureur » (Film sortie en 2003) de Karim Dridi avec la star thaïlandaise Samart Payakaroon, les acteurs Samuel Le Bihan, Jo Prestia, parle de la boxe Thai aussi, tu l’as vu ?
Non, je ne connais pas mais je vais regarder ça, Karim Dridi j’aime bien comme réalisateur
L’appel est lancé aux réalisateurs pour faire un film sur le Muay Thai français ?
Oui se serait génial, Mathieu Kassovitz toi qui est un grand passionné de Muay, je suis prêt à remettre les gants, Allons-y ! Mais n’attend pas trop longtemps s’il te plaît, j’approche les 35 ans (Rire).
Il faut donner de la lumière à ce merveilleux sport car il est entrain de passer à la trappe à cause du MMA qui écrase tout en ce moment…
Le MMA est à la mode, c’est dans l’air du temps, même les combattants de Muay Thai se mettent à faire du MMA, qu’est ce que tu en penses ?
Bah déjà, en MMA, il y a plus d’argents qu’en Muay Thai et je comprends que certains boxeurs professionnels de boxe Thai vont dans cette discipline. Les bourses en Muay Thai et en MMA cela n’a rien à voir. C’est un autre monde. En Muay Thai, il n’y a pas d’argent.
Et comme tu dis, c’est à la mode, il faut s’adapter. C’est comme nous pour le cinéma, il faut qu’on s’adapte, car le cinéma est entrain de disparaître. Les gens ne vont plus au cinéma. Ce sont les plateformes de streaming, Netflix, Prime Video, Dysney, qui ont pris la place, ce sont eux qui ont l’argent maintenant…
Est ce que tu veux ajouter quelque chose ?
Merci à toi Serge pour cette interview et merci pour tout ton travaille que tu fais sur le Muay Thai, les anecdotes, les histoires, les interviews, que je découvre toujours avec plaisir, je penses que tu es le référent N°1 dans les médias sur ce sport en France et je suis très honoré d’avoir fait une interview avec toi, Merci !
Merci beaucoup, c’est très gentil Léon, je te souhaite « Chookdee » pour tous tes projets !