RONNIE « MACHINE GUN » GREEN (ANGLETERRE)
Interview de RONNIE « MACHINE GUN » GREEN
par Serge TREFEU (2014)
(Merci à Francis Esmond)
Serge TREFEU: Bonjour Ronnie, je te remercie de m’avoir accordé cette interview. Tu es l’un des pionniers de la boxe thai en Angleterre. Je crois que tu as commencé les arts martiaux, dans les années 70, avec le judo et le karaté, comment as-tu découvert la boxe thaïlandaise ?
RONNIE GREEN : J’ai commencé le judo et le karaté en 1974, puis en 1978 j’ai commencé la boxe thaïlandaise avec Maître Toddy. A l’époque, tout le monde parlait Full Contact Karate et les gens du Karaté et du Kung Fu voulaient se tester dans le ring. Le Karaté Kykoshinkai faisait déjà du plein contact, mais pas dans un ring. Puis, j’ai vu des gens comme Don Wilson et bien sûr le grand Joe Lewis aller faire du plein contact donc j’ai commencé à accepter l’idée aussi.
J’ai toujours été un fan de boxe et suivi les grandes stars comme «Muhammad Ali» et «Sugar Ray Leonard” et un jour je suis tombé sur un livre qui a attiré mon attention. Je me souviens qu’il était rouge et blanc et quand je l’ai ouvert, j’ai vu qu’il y avait de la boxe thaï. J’ai commencé à le lire et cela m’a tout de suite intéressé.
En repensant à cette époque du Kung Fu, du Karaté et de Bruce Lee c’était populaire et les systèmes d’arts martiaux avaient tous leurs uniformes, “Gi ou Kung Fu costume” etc. Et ainsi de voir que les boxeurs thaïlandais étaient dépouillés jusqu’à la poitrine nue, avec des gants de boxe et seulement un short, c’était un peu étrange pour les arts martiaux…
Vous associez normalement ce regard à la boxe occidentale. C’était étrange pour moi que cet art martial n’avait pas d’uniforme. Parce que n’importe qui lorsqu’il entre dans les arts martiaux au moment voulu à un uniforme et une ceinture noire, mais bien sûr en boxe thaï vous n’avez pas cela. Mais la curiosité a obtenu le meilleur sur moi. Beaucoup de gens à l’époque riaient de la boxe thaï parce qu’ils ne comprenaient pas ce qu’ils cherchaient, la musique était étrange, mais parfois, quand un homme est seul debout, il ri à quelque chose mais il sait quelque chose que les gens ne savent pas (Rire)
Puis, j’ai vu de la boxe thaï à la télévision sur un “show Alan Wicker” appelé “Wickers mondiale”. Il a fait plus pour la Thaïlande et a montré un peu d’action de combat. Voir les gens en Full Contact Karaté et de voir de la boxe thaï sur “Wickers mondiale” ça m’a attiré. Tout le monde quittaient les “tapis” pour monter sur le «ring» avec des gants. Je pensais que les “Thaïs” devaient savoir comment mettre un coup de pied et un coup de poing dans le ring comme ils avaient l’expérience et l’histoire et c’est comme ça que je suis dedans maintenant…
RONNIE AVEC SON TITRE DE CHAMPION DU MONDE DES SUPER-LÉGERS WKA !
De passer du karaté à la boxe thai cela a été facile pour toi ?
Ce n’était pas vraiment difficile parce que j’avais déjà une certaine connaissance des arts martiaux comme les techniques de perforation et les positions de mon karaté, tout avait une attitude, attitude du chat, position du cheval etc. La chose drôle a été la boxe thaï car l’attitude était de se tenir droit, d’avoir une garde les mains écartés. Un peu comme le style George Forman qui avance avec ses mains haute. Mais je devais jeter un coup d’œil à “l’histoire thaïlandaise” et le succès qu’ils ont eu dans le ring et je savais qu’ils avaient quelque chose. Je suis un grand fan de boxe et de voir “Ali” et “Leonard” danser, se déplacer, c’est tout contradictoire dans la boxe thaïlandaise.
Le Thaïlandais n’utilisait pas beaucoup les poings, surtout les coudes, le corps à corps, les genoux et les coups de pied. Ils peuvent utiliser leurs poings, mais ils ne l’utilisent pas de la même manière que la boxe de style occidental. Mais en boxe thaï ils étaient si simpliste, comme si vous marchiez à la guerre pour voir qui était le plus difficile. C’est comme ça que je regardais à l’époque. Mais pourtant, il m’attirait dans un sentiment de confusion parce qu’ils ont une histoire de gagnant sur le ring et en dehors du ring !
En quelle année tu as fait tes premiers combats en boxe thai ?
J’ai fais mon premier combat de boxe thaï en 1979
RONNIE GREEN CHAMPION DU MONDE !
Est-ce que le Muay Thai était bien connu à ton époque en Angleterre ?
Non, ce n’était pas comme le “Full Contact Karaté”. Ce sont les maîtres thaïlandais qui ont apporté la boxe thaï au Royaume-Uni. Ils sont désormais célèbre au Royaume-Uni. Ils faisaient la promotion de la boxe thaïlandaise dans tous le pays, Maître Toddy, Maître Woody, Maître Krin, et Maître Sken !
RONNIE AVEC MASTER SKEN !
Comment était perçue la boxe thai dans les années 70 ?
Dans les années 70, en karaté ou en Kung Fu c’était une grande chose d’avoir une tenue traditionnelle. Même les maîtres thaïlandais avaient des costumes de l’époque. Ils se sont introduits dans le Royaume-Uni dans le monde des arts martiaux à travers le Tae Kwon Do, ils portaient un haut de Tae Kwon Do avec un bas de survêtement bleu Adidas.
Les maîtres thaïlandais ne pensaient pas que quiconque ici pouvaient participer à la boxe thaï, car c’était un sport de plein contact avec les genoux et les coudes à la tête, c’était un sport difficile. Et ce fut la raison pour laquelle ils l’ont introduit à travers des compétitions de Tae Kwon Do en faisant des démonstrations et ils sont devenus très populaires.
Les artistes martiaux ont dit que le Karaté est meilleur que le Kung Fu, le Tae Kwon Do est mieux que le Karaté, etc, de sorte que chaque système a essayé de prouver son efficacité dans le ring. Comme aujourd’hui vous avez le MMA qui revient à dire «Eh bien, si vous êtes un bon venez dans la cage et prouver le”. Sincèrement le Full Contact Karaté était le premier concept de MMA parce le Full Contact Karaté dans un sens était de mettre tous les autres arts martiaux ensemble, sur le ring, il n’y avait pas d’importance si vous veniez du Tae Kwon Do, du Karaté ou du Kung Fu, parce vous aviez des gants.
Ce nouveau sport appelé “Full Contact Karaté” venait des USA. Vous pouviez jeter l’adversaire, le balayer, utiliser le verso des poings et les techniques des poings. Au fil des années, les règles ont juste changé. Je suppose qu’il gravitait d’un format d’arts martiaux à un format de boxe…
Qu’est ce que tu as aimé dans la boxe thai, qu’est ce qui t’a attiré dans ce sport ?
Vraiment tout, l’efficacité des techniques, la simplicité du mouvement, les gens, la musique et la culture et la moralité
RONNIE VS KYOJI SAITO !
Tu as grandi dans quel quartier en Angleterre, est ce qu’il y avait des clubs de boxe dans ton quartier ?
J’ai grandi à Manchester, en Angleterre. Dans les années 70, une zone de Manchester appelé Deansgate est devenu le centre de la communauté des arts martiaux. Il y avait des maîtres d’arts martiaux, beaucoup dans le domaine de l’enseignement de différents styles ainsi que la boxe
Dans quel club tu as débuté la boxe et quels étaient les combattants dans ce club ?
J’étais dans un groupe de danse à l’époque et les maîtres thaïlandais étaient dans le “Deansgate” et j’ai commencé à aller à l’entraînement. Quand j’ai arrêté la danse, j’ai commencé à y aller 5/6 jours par semaine. Lorsque les maîtres thaïlandais ont commencé l’enseignement qu’ils étaient ensemble, mais ils enseignaient à des jours différents. Ce qui était super parce que j’ai eu à faire à tous, Maître Toddy, Maître Sken, Maître Woody et Maître Krin. La première nuit, je suis allé, j’ai rencontré Maître Krin puis Maître Toddy, Maître Woody et Maître Sken. Certains des champions à l’époque dans la salle de gym étaient Howard Brown, Keith Nathan, Owen Comrie, Lance Lewis, Peter Hopkins, Steve Holt, Kevin et Michael Morris, Lisa Howarth, Ann Quinlan, Kash Gill, Ella Yee, Ann Holmes, Dawson Bourgogne, Steve Tabbener, Leroy Atkinson !
Quel a été ton entraineur ?
Je me suis entraîné avec tous les maîtres, mais quand Maître Sken est partis en Hollande, Maître Toddy est devenu mon entraîneur
RONNIE GREEN AVEC MASTER TODDY !
Quel a été le premier titre important que tu ais gagné ?
Le titre de champion d’Angleterre en Full Contact !
A l’époque tu combattais aussi en Kick Boxing et Full Contact, combien tu as fais de combats dans ces disciplines ?
En kickboxing probablement 8 au Royaume-Uni. Je me suis battu contre Bill Judd, Godfrey Butler, John Everarrd, Mick Garrity, et des gens comme ça, mais il était difficile d’obtenir des combats parce que personne ne voulait vraiment me battre. Le reste était en Europe, je me suis battu en France mais je ne peux pas me souvenir de tous les noms. Je me battais principalement en Full Contact Karaté (coup au-dessus de la taille), en WKA kick-boxing (coup dans les jambes), et en boxe thaïlandaise.
Je combattais aussi souvent que je le pouvais, j’étais boulimique d’expériences et je voulais être polyvalent. Quelle que soit ce qui se passait dans le ring à l’époque, je faisais de la compétition. Je savais que la boxe Thai m’aiderait dans tous les domaines, et j’ai été la première personne du Royaume-Uni qui a été là-bas représenté la boxe thaï.
Depuis le début de ma carrière chacun des combattants que j’ai combattu étaient champions parce qu’ils ont voulu testé le “Muay Thai” parce que c’était nouveau. Les maîtres thaïlandais se sont remis en question et ils ont dit: «Si vous pouvez battre nos étudiants alors nous allons vous battre”. Donc, je n’ai jamais eu un combat facile en tant que novice j’ai été mis contre des personnes au sommet de leur Art, car ils ont été des champions dans leur domaine
Combien tu as fait de combat dans ta carrière, combien de victoire et de défaite ?
Sur 98 combats, je pense que j’ai eu 8 défaites !
RONNIE VS JOAO VIEIRRA !
Est-ce que tu as gagné beaucoup de combat par KO ?
Oh pas mal mais je ne me souviens pas exactement combien, c’était il y a longtemps (Rires)
Dans quelle catégorie tu combattais ?
Entre 58 Kg et 63 Kg. Je me suis battu en 130 lbs, en 135 lbs, et en 140 lbs
Tu as remporté plusieurs titres, peux tu me dire contre qui et en quelle année ?
J’ai gagné des titres britanniques, européens et mondiales dans toutes les divisions J’ai combattu en boxe thaï, kickboxing et Full Contact Karaté. Dans chaque discipline je suis devenu champion, j’ai gagné le titre WKA contre Joao Vierra en 1984, j’ai combattu Phillipe Cantemessi en France en 1983, Wattana Souderth en 1982, qui était un grand nom, aussi Sombath, Samisuk, j’ai combattu partout. Mes titres mondiales comprennent la WKA en super-plumes, l’IMF en léger, l’IFCF en léger et d’autres pays européens, et des titres britanniques.
A l’époque, il n’y avait pas de circuit pour combattre contre les thaïlandais, seulement en Full-contact. A Amsterdam, en 1979, j’ai combattu un Thaïlandais appelé “Leounge Kira”. Il était censé avoir eu 117 combats et je l’ai stoppé dans le 5ème round. Cette nuit-là, il devait affronter “Lucien Carbin” du Mejiro Gym, mais Lucien avait eu le bras cassé et c’est comme ça que j’ai fini par combattre “Leounge Kira”. Carbin avait combattu et battu la plupart des meilleurs combattants autour et parce que j’ai battu Leounge Kira, j’ai eu un combat avec Lucien !
CHAMPION DU MONDE DE KICK BOXING AU JAPON !
Quels ont été les champions Européens et Américains que tu as affrontés durant ta carrière ?
J’ai combattu Brien Cullen, Paul Lenihan, Phillippe Cantemessi, René Desjardins, Lucien Carbin, Gilbert Ballentine, Joao Vierra, Joe Prestia, Peter Belmore, Bill Judd ils étaient tous Européens et les seuls américains ont été Pete “Sugarfoot” Cunningham et Pat Romero. Mon combat avec Pat Romero a été le premier 12 round en kickboxing WKA au Royaume-Uni, après les portes se sont ouvert pour les combattants du Royaume-Uni pour combattre à voyager à l’étranger. C’était un dur à cuire, mais j’ai utilisé une mauvaise tactique dans ce combat. J’ai combattu comme si c’était un combat en 3 round. Avec Pete, au début, je devais combattre avec lui à Londres, en Angleterre, mais il a sorti une raison d’une blessure à l’entraînement si je me souviens bien. Le combat a été reporté et nous nous sommes rencontré à Las Vegas. Je savais que Pete était un grand combattant et un champion. J’ai adoré son style et il était génial avec ses mains et ses jambes. Nous avons fait un combat très technique et je me suis dit que j’avais gagné le combat, mais il a eu la décision aux points…
Et quels sont les champions thais que tu as rencontrés ?
J’ai rencontré beaucoup de champions en Thaïlande, trop nombreux pour les nommer. Les Thaïlandais sont des gens sympas, ils avaient tous des personnalités, respectueux, amical et sociable, non seulement à moi, mais à tout le monde et c’est ainsi que j’aime à agir. Les gens de l’Ouest ont tendance à vouloir être « le gars difficile », mais ce n’est pas moi. Je n’ai pas besoin d’être un gars difficile de savoir comment se battre, l’auto-défense passe par un concept de «genre d’homme» parce que je ne suis pas à la recherche de problèmes. Mais si quelqu’un s’approche de moi et essaie de me faire peur alors il fait une erreur. Il ne peut pas me faire peur, car Ronnie Green le guerrier sort.
Pour moi, c’est ce que les arts martiaux sont. Je pourrais vous frapper durement et vous pouvez me frapper durement, donc je n’ai pas besoin de me battre dans la rue pour voir si mon art martial est bon, je pouvais le faire dans le ring, d’une manière sportive avec une notion de règles et des règlements, il s’agit de l’esprit sportif, l’honnêteté et d’être un sportif ou une sportive. C’est pourquoi j’ai été attiré par les arts martiaux, j’aime la boxe, mais j’ai vu un esprit complètement différent dans les arts martiaux, le corps et l’esprit !
Ton combat le plus dur a été contre quel adversaire ?
Chacun d’entre eux a été dur, parce que tous mes adversaires étaient plus expérimentés que moi. La plupart des gens ne croyaient pas que je pouvais gagner mes combats, donc j’étais toujours le challenger. Mais contre “Lucien Carbin” j’étais terrifiée, à vous dire la vérité. Il était l’homme fort à l’époque. Dans mon esprit, j’étais prêt à combattre avec lui, mais l’un de mes hommes de coin m’a juste dit “Monte ta garde, il est bon” et quand il a dit ça il a commencé à frapper. Dans un sens, je me sentais comme un agneau à l’abattoir, j’étais juste secoué, il n’y avait pas de combat en moi. Je ne suis restée, je pense que 2 round. C’était comme une expérience hors du corps, j’étais comme une coquille…
Ton meilleur souvenir de boxe ?
J’en ai beaucoup mais je pense que mon combat contre Leounge Kira de la célèbre salle de gym Muangsurin. Je l’ai stoppé dans le 5e round, il n’a pas été compté 8. Je l’ai arrêté avec une combinaison de coups de poing et de coups de pied. Tout le monde a été étonné de ce que j’avais fait !
Tu as fais de grands combat face à des grands champion thaïlandais de l’époque comme Sagat Petchyindee, Sombat Sor Thanikul et Samisuk, peux tu nous parler de tes combats contre ces champions et que pense tu d’eux ?
Ils étaient célèbres en Thaïlande et je connaissais leurs noms en particulier Sagat. Je voulais affronter les meilleurs et ils étaient les meilleurs, je l’ai toujours eu à l’esprit. Après ma défaite contre Lucien Carbin mon esprit était prêt pour cela, je voulais être le meilleur. J’étais prêt mentalement pour toute occasion.
J’ai vu Sagat combattre Fanta Attapong et après ce combat j’ai eu des visions, je devais le combattre un jour. Je l’ai combattu au Japon, comme j’ai été connu au Japon et les Japonais y voulais Sagat. Alors, ils m’ont mis avec lui. Il était très habile et j’ai été heureux de partager le ring avec lui. Je ne crois pas que je l’ai assez bien combattu pour gagner, mais ils lui ont donné la décision. Je me suis battu contre Sombath deux fois, dans notre premier combat, nous avons fait un nul. Maître Toddy a mis en place un autre combat qui a été le premier spectacle diffusé en direct de Londres en Thaïlande. La deuxième fois je l’ai battu. Maître Toddy a mis en place aussi un combat contre Samisuk à Londres. C’était un Thaïlande contre Royaume-Uni. J’ai aussi combattu le combattant thaïlandais “Pyet” en France
RONNIE VS SAGAT !
Est-ce que tu as combattu souvent en France ?
Oui j’ai fais beaucoup de combats en France
Que penses-tu des combattants français ?
J’ai toujours respecté les français, j’ai beaucoup combattu en France et je respecte l’histoire française avec la Boxe Savate, le karaté, ce sont de très bons combattants de haut niveau. En ce qui me concerne, je suis aller en France pour profiter de toute l’expérience et de la connaissance. Avec des gens comme “Roger Paschy” qui était probablement l’un des premiers à Paris à commencer la boxe thaïlandaise. J’ai rencontré Roger Paschy, j’ai combattu Joe Prestia qui a battu Ramon Dekkers, René Desjardin, Phillippe Cantemessi, tous des grands combattants.
J’ai toujours voulu affronter Dida Diafat, je pensais que cela aurait été un grand combat. C’était un grand combattant, mais pour une raison quelconque, il ne voulait pas me rencontrer. Il a combattu contre Kevin et Michael Morris, qui était de la même salle de sport que moi, le camp de Maître Toddy, mais jamais contre moi. Aussi, j’aurais aimé affronter “Richard Sylla”. C’était un grand combattant avec une grande habileté. Mais il n’est jamais venu aussi.
J’étais très proche pour avoir un combat avec le grand “Ramon Dekkers” ce qui aurait été un combat fantastique et qui aurait attiré l’attention du monde juste à cause de nos styles et de ce que nous avions atteint dans le ring. Mais il n’a pas eu lieu à cause du promoteur. Nous devions combattre en Angleterre, dans ma ville natale, et il allait payer Ramon plus que moi. Alors, je me suis dit que tout cela était injuste. J’étais un champion aussi et Ramon aurais été le visiteur, comment pourrais-je être payé moins? Je sentais qu’il essayait de prendre des libertés et j’ai arrêté les négociations.
La France et la Hollande étaient comme un melting-pot pour les arts martiaux en Europe, les combattants français ont été bien éduqués, ils ont une histoire forte et technique. C’est quand j’ai commencé à battre des combattants français et hollandais que j’ai été mis en avant pour combattre contre les Thaïlandais !
Connais-tu des champions français de maintenant ?
Non, malheureusement, je n’ai pas eu beaucoup de temps pour suivre le sport, mais je me souviens avoir été très impressionné par Samir “Le Prince” Mohamed. J’ai toujours aimé Danny Bill, j’ai toujours pensé qu’il était fantastique et sans oublier Jérôme Le Banner, Joe Prestia, René Desjardins, Dida Diafat, Dominique Valera, des gens comme ça !
A l’époque ton surnom de combattant était «La Mitrailleuse», d’où venait ce surnom ?
Les fans m’ont donné ce surnom parce que les gens ont vu que je faisais des combinaisons rapides
PREMIÈRE CEINTURE MONDIALE DE MUAY THAI DE RONNIE «MACHINE GUN» GREEN !
Tu étais aussi surnommé par les thaïs « Simingdam » (Le tigre Noir), quand as-tu reçu ce surnom de combattant ?
Maître Toddy a vu la façon dont je me déplaçais, j’avais le cœur et la façon pour prendre mes adversaires, il me disait que j’étais comme un chat, et c’est ainsi que j’ai eu ce surnom
Pour toi au niveau mondial quels combattants en Boxe Thai sont les meilleurs actuellement ?
Il y a beaucoup de grands combattants maintenant tels que Gokhan Saki, Tyrong Spong, Melvin Manhoef, Buakaw Por Pramuk, Nieky Holzken, Artem Levin et vous avez tant de jeunes bons combattants aussi, Andy Riste, Müthel Groenhart, ils sont trop nombreux pour les nommer tous, mais je dois dire que j’ai été très impressionné par “Josh Jauncey” qui a récemment fait ses débuts dans le Golden World Series !
Lorsque tu combattais quelles étaient les techniques que tu aimais le plus faire en combat ?
J’étais un polyvalent. Je voulais tout travailler. Je me trouvais en mesure d’utiliser les techniques de nature à rompre mon adversaire et je voulais donc tout affûter
Tu as été l’un des premiers anglais à partir t’entraîner en Thaïlande, peux tu nous raconter cette première expérience en Thaïlande, dans quel camp c’était ?
Oui, c’est exact. En 1983, j’ai passé jusqu’à un an avec Fanta Attapong dans son camp, l’entraînement et les combats en Thaïlande. J’ai été le premier combattant britannique à rester dans un camp et j’ai été traité comme l’un des membres de l’équipe et j’ai combattu en Thaïlande et à Hong Kong. Je l’ai fait pour que les autres combattants du Royaume-Uni soient en mesure ensuite de le faire et de gagner au plus haut niveau. Quand Fanta faisait son tour en Europe, je pense qu’il a battu Andre Brilleman en 1982, j’étais dans ce gala contre le champion du Rajadamnerm Wattana Souderth que j’ai battu par KO. C’était un bon combattant qui a battu Gilbert Ballentine. Ainsi, après qu’il m’a vu mettre KO Souderth, Fanta est venu me parler et il m’a invité à s’entraîner avec lui en Thaïlande. Il voulait me montrer parce qu’il ne pouvait pas croire que quelqu’un d’Angleterre pouvait très bien se battre en Muay Thai
Combien de combat tu as fais en Thaïlande ?
J’ai fais 18 combats en Thaïlande, je pense que j’ai combattu au total contre 35 Thaïlandais, et j’ai perdu seulement une fois…
UNE AUTRE VICTOIRE EN THAÏLANDE !
Dans quel stadium tu as combattu ?
J’ai combattu au stadium du Rajadamnerm mais ensuite ils m’ont pris partout et j’ai combattu à Chang Mai et dans d’autres endroits en dehors de Bangkok
Quel était le champion thaïlandais le plus fort dans ta catégorie à cette époque ?
Ils étaient tous fort, crois-moi !
Quel a été ton combat le plus dur en Thaïlande ?
Tous !
Est-ce que tu as une anecdote insolite de combat ou d’entraînement qui t’ai arrivé en Thaïlande ?
Pas vraiment, mais je me souviens avoir pensé que je vais dans l’inconnu, je suis ici en Thaïlande, un homme noir d’Angleterre qui ne peut pas parler la langue. Mais mon expérience a été super, ils se sont occupés de moi et m’ont fait sentir que j’étais le bienvenu
Tu sembles très attaché à la culture traditionnelle du Muay Thai, le Ram Muay, le Wai Khru, c’est important pour toi de les respecter ?
Oui, absolument. J’ai toujours eu le respect des arts traditionnels tels que le judo, le karaté, etc, et si quelqu’un vous aide comment pourriez-vous ne pas les respecter. Maître Toddy et les maîtres thaïlandais m’ont beaucoup aidé et je voulais faire preuve de respect envers eux.
La culture thaïlandaise a été dans ma vie et je respecte ce que j’avais appris et ce qu’on m’enseignait. J’étais là avec tous ces grands combattants, ils étaient très sympathiques, jeune ou vieux, ils m’ont traités avec respect. Je ne vois pas cela dans le Royaume-Uni, c’est plus le fort qui essaye de tirer profit du faible, en Thaïlande il me semble que c’est dans l’autre sens…
Que penses-tu des combattants thaïlandais d’aujourd’hui, est ce qu’ils sont aussi fort que les champions de ton époque ?
La seule chose que je voudrais dire, c’est que les Thaïlandais ont eu ce sport depuis si longtemps, mais ils ne peuvent toujours pas obtenir la structure de vraiment montrer les compétences de leurs combattants à l’échelle internationale. L’Amérique est la maison de la Boxe et la Thaïlande est le foyer du Muay Thai. Les boxeurs américains sont connus dans le monde entier, mais les champions de Muay Thai ne sont vraiment connus que des fans. Les Thaïlandais ont besoin de continuer la promotion de leurs plus grands champions. La boxe thaï a quelques grands combattants de l’Ouest maintenant, le moment est venu de se lier vraiment tous ensemble et de faire de leurs champions des célébrités internationales. C’est ce que la Boxe a fait, sinon, nous ne connaîtrions pas des gens comme “Sugar Ray Leonard” et “Ali” car ils se battaient dans des stades comme le Madison Square Garden. J’aime ce que le K-1 a fait et ce que le Glory World Series font en Kickboxing. Je pense que les combattants sont fantastiques. La principale différence c’est que ma génération était la «première». Ce qui signifie qu’il n’y avait personne devant nous, quand je dis «nous», je veux dire les pionniers, les anglais, les français et les néerlandais
Dans les années 80 et 90, la Hollande, la France et l’Angleterre étaient les pays les plus forts en Muay Thai après la Thaïlande, tu penses que c’est toujours le cas aujourd’hui ?
Oui, je pense principalement la France et la Hollande, mais chaque pays européen a des grands combattants maintenant surtout venant de l’Europe de l’Est, regarder le Glory World Series ou l’Enfusion Muay Thai et les pays qui sont impliqués dedans.
Je pense que l’avancement est également venu des États-Unis. En Amérique ils ont toujours fait du Full Contact karaté de sorte que leur adaptation aux coups de pied bas, les genoux et les coudes vient plus tard qu’en Europe.
Les maîtres thaïlandais ont amené le Muay Thai au Royaume-Uni dans les années 70, Thom Harinck, Johan Vos et Jan Plas ont présenté leur style de Muay Thai aux Pays-Bas dans les années 70 et en France avec une histoire de la Boxe Savate un sport très ancien. Nous avons maintenant une histoire du Muay Thai européen et du Full Contact Karaté qui comprend tout de nous. C’est pourquoi les jeunes combattants sont si bons, ils apprennent des meilleurs et se perfectionnent davantage
RONNIE VS SAITO DANS LA MÊME SOIRÉE QUE LE GRAND ROB KAMAN !
Actuellement comment est le Muay Thai en Angleterre, est ce qu’il y a beaucoup de galas d’organisés ?
Oui, il est encore populaire parmi les fans d’arts martiaux, mais ce que je trouve à l’heure actuelle c’est le K-1 style de kickboxing et le MMA qui est plus populaire que le Muay Thai. Mais je peux aussi voir que les combattants de la cage vont revenir aux arts de grappling traditionnels comme le jiu-jitsu brésilien ainsi que le Muay Thai pour apprendre ou perfectionner leurs compétences de frappe.
Ensuite, ils vont de nouveau dans la cage. Ce n’est pas comme à l’époque lorsque vous souhaitez aller à une école de karaté pour apprendre le karaté ou à une école de judo pour apprendre le judo, maintenant cela a évolué, les clubs de MMA couvrent tout. Vous regardez la façon dont les combattants de l’UFC ont évolué et comment le sport a changé, les combattants sont maintenant bien arrondis.
Beaucoup de clubs de MMA ont maintenant des entraîneurs en Muay Thai, en Boxe et en Jiu-jitsu brésilien, les combattants vont revenir aux clubs spécialisés avant de reprendre la cage.
La seule chose que je n’aime pas, c’est que j’ai vu certaines personnes formés pour attaquer les gens dans les rues. Des jeunes hommes en colères qui apprennent quelques coups de pied et coups pour blesser quelqu’un, de sortir des étranglements, des mouvements qu’ils viennent d’apprendre dans la salle de gym. Maintenant, si vous n’avez pas la moralité dans votre approche de la formation, cela devient alors de la violence.
J’étais un grand fan de Bruce Lee et Bruce a toujours parlé de la morale. S’il avait été désagréable et incitait à frapper les gens dans la rue, je n’aurait jamais été un fan. Parce que je ne suis pas arrogant et je ne suis pas grossier. Vous cherchez des gens ayant les mêmes idées, des modèles, vous vous regardez et voyez un reflet de vous-même que vous vous identifiez avec.
Les combattants doivent faire preuve d’esprit sportif dans et hors du ring, de sorte que nous restons un modèle positif pour tous les fans de ce sport, le jeune doit voir que le “physique ne doit pas être synonyme de violence”. Les arts martiaux promouvoir l’immobilité de l’esprit, la force du corps et de caractère et la compréhension du «Soi».
Les Thaïlandais ont une culture du bouddhisme et ils essayent d’être des gentlemans envers les hommes ou les femmes, mais ils sont aussi des guerriers, c’est la philosophie que j’aimais et c’est ce qui m’a attiré dedans…
Les stars anglaise d’aujourd’hui sont qui pour toi ?
Nous avons quelques bons combattants et des champions tels que Liam Harrison, Jordan Watson, Steve Wakeling, Reece McAllister, Tim Thomas, Iman Barlow, Joanne Calderwood et Julie Kitchen !
Aujourd’hui tu as ton propre club ?
Non, je n’ai pas ma propre salle de gym à l’heure actuelle. J’avais l’habitude de travailler principalement au sein de la communauté et avec des jeunes d’aujourd’hui. Mon objectif principal est le “Martial Way Training”. Je tiens à apporter les arts martiaux aux jeunes dans les rues de la Grande-Bretagne qui pourraient bénéficier de modèles positifs, et forts. Nous sommes basés sur Tottenham, à Londres, où les émeutes ont commencé en 2011 et nous utilisons les arts martiaux à inspirer, à se forger un caractère, à développer la confiance et l’estime de soi. J’ai choisi d’intensifier car à l’époque dans les années 70 et 80, en Angleterre personne ne voulait être le premier à prendre au niveau suivant. Je pensais que nous devions briser ce moule, donc je suis monté. Quand je me battais, je savais que je voulais inspirer les combattants britanniques d’aller en France, en Hollande, au Japon, et en Thaïlande. Il n’y avait personne devant moi dans le Royaume-Uni au niveau mondial et je voulais être le premier à laisser au Royaume-Uni ce que nous savons, nous pouvons le faire aussi, la concurrence au niveau mondial avec les meilleurs et gagner.
La peur est la peur et si vous pensez que vous ne pouvez pas le faire, alors vous ne pouvez pas. Je croyais que je pouvais et je l’ai fait
MARTIAL WAY TRAINING AVEC MASTER RONNIE GREEN ET FRANCIS ESMOND !
Comment ce passe tes séances d’entraînements, peux tu nous décrire une séance type, est ce que tu enseignes uniquement le Muay Thai ou aussi le Kick Boxing ?
J’enseigne mon propre système que j’appelle “Simingdam”. C’est ma propre interprétation du Muay Thai et de toute l’expérience des arts martiaux que j’ai combiné. Ce n’est pas du pur Muay Thai, donc je ne dirais pas en Muay Thai, de la même manière que Bruce enseignait le Jeet Kune Do, qui n’est pas du pur Kung Fu, il comporte des éléments de tous les systèmes, Bruce avait pratiqué aussi son expérience du combat de rue
Tu organises souvent des stages en Angleterre, est ce que tu organises des stages aussi en Europe ?
Oui, je serais ravi de revenir en France pour des stages. J’ai toujours admiré les artistes martiaux européens, ils ont été mes idoles, Chakuriki, Vos et Mejiro gymnases, des combattants comme Lucien Carbin, l’équipe de Roger Paschy. Si quelqu’un en France ou en Europe souhaite un stage, je serais plus qu’heureux. Je peux être contacté par mon ami et partenaire d’affaires Esmond Francis à Martial_Way sur Twitter ou par courriel esmond.francis@btinternet.com.
RONNIE EN STAGE AVEC LE TOTTENHAM KICKBOXING ASSOCIATION JUNIORS !
Tu enseignes le Muay Boran aussi ?
Pas directement. J’enseigne avec le cœur et je me considère comme un artiste martial en premier et en deuxième un Thai Boxeur. Par cela, je veux dire que je ne suis pas lié par aucune loi qui dit ce que j’enseigne doit être enseigné “comme ceci” ou “comme ça”. J’ai vu des similitudes entre les différents systèmes, mon esprit est ouvert à la connaissance indépendamment d’où elle vient. Si cela a fonctionné alors je le garderais.
Depuis que Tony Jaa est devenu célèbre, nous savons maintenant ce qu’est le “Muay Boran” mais j’ai toujours vu de la boxe thaï de manière Muay Boran, comme un système technique qui avait des techniques qui étaient semblables à ceux des autres systèmes. Donc, pour répondre directement à ta question «Non», mais ce que j’enseigne comprend le Muay Boran, mais c’est mon propre système Simingdam
Aujourd’hui quel âge as tu ?
J’ai 54 ans
Ta passion pour les sports de combat est toujours intacte ?
Absolument. Cela fait partie de ma vie. J’ai rencontré beaucoup de gens, voyagé partout dans le monde et nous avons apprécié les défis. J’ai maintenant beaucoup de plaisir à partager mes connaissances et mes expérience avec d’autres
Est-ce que tu es marié, tu as des enfants, tes enfants pratiques la boxe ?
Oui, je suis marié et j’ai deux enfants et quelques petits-enfants. Mon fils Lee est un champion de Muay Thai. C’est un ancien champion de kickboxing junior et champion mondiale IKF mondiale de Kickboxing, AMF Pro Commonwealth et Champion Pro British de Muay Thai WPMF !
RONNIE AVEC SON FILS LEE GREEN !
Tu peux nous parler du site « ronniegreentv.com » ?
Le site est fermé pour le moment mais nous serons de retour sur le web très bientôt
Est-ce que tu as un poste dans la fédération anglaise de boxe thai ?
Non
Quels sont tes projets pour les années à venir ?
Comme je l’ai mentionné je fais des cours maintenant au Martial Way Training et nous visons à amener le monde des arts martiaux pour les jeunes au Royaume-Uni. Les jeunes et les communautés aux prises avec le crime, le comportement anti-social, manque de confiance, manque de maîtrise de soi, manque d’ambition et nous utilisons les arts martiaux pour les engager. Nous voulons apporter des stars du monde des arts martiaux au Royaume-Uni qui aurait un impact puissant sur la vie des jeunes. Il permet aussi à notre sport d’être vivant avec la prochain génération
MARTIAL WAY TRAINING !
Tu veux ajouter quelque chose ?
Je tiens à dire un grand merci à Maître Toddy, Woody, Krin et Sken pour leur perspicacité, de l’orientation et de l’enseignement. Les Thaïlandais que j’ai rencontré et avec qui j’ai combattu, merci. Aussi big up à tout le courant du Royaume-Uni des Champions et les pionniers britanniques du Muay Thai, de faire partie de l’histoire et de soutenir Ronnie Green au fil des ans. Je tiens à remercier Roger Paschy et son équipe, tous les Français et les fans du monde entier pour votre hospitalité, le soutien et l’amitié. Aussi, un grand merci aux Pays-Bas, Thom Harinck, Johan Vos, Fred Royer, Lucien Carbin, Gilbert Ballentine, Joao Vierra de ces grands combats que nous avons eues et tous ceux qui m’ont vraiment aidé à être en mesure d’aller en Thaïlande. RIP à Jan Plas, André Brilleman, Ramon Dekkers, Mike Bernardo, Andy Hug, et Peter Smit. Grand merci à toi, Serge, et à Siamfightmag !
Merci beaucoup pour cette interview et Good Luck pour tes projets !
Formé par les plus grands maitres du Muay Thai, Ronnie Green est devenu une légende des rings, un combattant unique dans l’histoire de la boxe pied et poing en Angleterre !
Ronnie fut le premier champion anglais a combattre et gagner en Thailande et au Japon, ce qui est un véritable exploit pour l’époque car vraiment très peu d’étranger avaient combattu dans ces deux pays lointains, et encore moins vaincu des champions locaux !
Simingdam a affronté des terreurs thailandaises telles que Sagat Petchyindee, Sombath Sor Thanikul, Lonkeada Kira, Wattana Souderth et Samisuk !
The Machine Gun a été egalement le premier combattant anglais a vaincre les champions français et hollandais chez eux, encore une belle performance de ce champion exceptionnel qui a été défier les meilleurs combattants européens des années 80 dans leur fief. Il a battu chez lui à Amsterdam, en 1988, le grand champion et redoutable Joao Vieira !
Durant sa carrière il a remporté cinq titres de champions du monde, cinq titres de champion d’europe et cinq titres de champions d’Angleterre, un véritable record pour l’époque !
Le Tournoi “Ringmasters » en Angleterre a été créé en l’honneur de la carrière unique de Ronnie Green, « Simingdam » est définitivement rentré dans le panthéon des légendes de la boxe thai !
RONNIE AVEC LA STAR MYKE TYSON ET MASTER TODDY !
RONNIE AVEC LE LÉGENDAIRE DIESEL NOI !
PREMIÈRE VICTOIRE DE RONNIE GREEN À HONG KONG !
MASTER GREEN À SOUVENT FAIT LA COUVERTURE DES MAGAZINES SPÉCIALISÉS !
RONNIE « MACHINE GUN » GREEN
Nom: Ronnie “Machine Gun” Green
Poids: Entre 58 Kg et 63 Kg
Nombre de combat : 98. 89 victoires. 8 défaites, 1 nul
Titres : Champion du Monde de Boxe Thai, Champion du Monde de Kick Boxing, Champion du Monde de Full Contact, Champion d’Europe de Boxe Thai, Champion d’angleterre de Boxe thai
Team : Martial Way Training
Photos: Ronnie Green et Es Francis
SIMINGDAM THE MACHIN GUN
LE MEILLEUR ART DE LA FRAPPE RACONTÉ PAR RONNIE GREEN