STAGE AVEC LE LÉGENDAIRE KAOPONGLEK « BLACK MAMBA » LUKSURATHAM A TOULOUSE AU NAKITAIL FIGHTING GYM
STAGE AVEC LE LÉGENDAIRE KAOPONGLEK « BLACK MAMBA » LUKSURATHAM
À TOULOUSE AU NAKITAIL FIGHTING GYM
SAMEDI 25 JANVIER 2025
special report by Serge TRÉFEU
Maurice Brière, entraîneur et propriétaire du club Nakitail Fighting à Toulouse, a une fois de plus marqué les esprits en invitant une figure emblématique du Muay Thaï pour un stage exceptionnel.
Passionné par l’authenticité de cette discipline, il a déjà organisé des stages mémorables avec de légendaires champions thaïlandais, tels que Thanonchai Thanakorngym (en 2024), Supergirl Jaroonsak (en 2024), Krongsak Boranrat (en 2011, 2016, 2019, et 2024), Wira Chalunlape (en 2024), Samkor Kietmontep (en 2013), ainsi que l’entraîneur renommé Khru Kob (en 2017 et 2019).
Maurice Brière a également accueilli des grands champions français du Muay Thaï, parmi lesquelles Fabio Pinca, Mickael Piscitello, Farid Villaume, Stéphane Nikiéma, Rafi Bohic, Jean-Charles Skarbowsky, ainsi que les champions belges Yassine Boughanem, Youssef Boughanem, et plus récemment, le charismatique entraîneur Master André Zeitoun.
Kaoponglek de son vrai nom Somsak Prachumwong vient de la ville de Korat (Nakhon Ratchassima) dans l’Isaan (Nord-Est). Formé au camp Luksuratham Gym, ce surdoué des rings a effectué le nombre incroyable de 380 combats pour 340 victoires et conquis six fois le titre de champion du monde.
Kaoponglek était surnommé « Mængmum Dam » (L’araignée noire). Ce redoutable technicien avait une boxe très vicieuse, il endormait ses adversaires, leur laissait souvent croire qu’il était dominé pour ensuite les contrer durement avec ses superbes coups de coude et sa terrible jambe arrière.
En Thaïlande, il a fait une carrière exemplaire. A 19 ans, Kaoponglek a remporté en 1996 le fameux titre du stadium du Lumpinee en 130 lbs en battant par KO le légendaire Lamnamoon Sor Sumalee.
En 1995, Kaoponglek a été élu « Meilleur Combattant de l’année » par la prestigieuse institution The Sports Writers Association of Thailand !
Cet immense champion a battu les plus grandes pointures de sa catégorie telles que Visanupon Saksamuet, Namkabuan Nongkee Pahuyut, Orono Por Muang Ubon, Lamnamoon Sor Sumalee, Jaroensap Kiatbanchong, Chatchai Peesaithong, Wangchanoi Sor Palangchai, Den Muangsurin, Hansuk Prasathinpanomrung !
Kaoponglek s’est installé en Italie au début des années 2000 pour faire une deuxième carrière à l’étranger où il a été champion du monde WAKO, MTA et WMF.
Black Mamba a vaincu les meilleurs étrangers du moment comme Johny Tancray, Satoshi Kobayashi (KO), Farid Khider, Rodolf Durica (KO), Fabio Pinca, Mickaël Piscitello (KO), Saro Presti, Abraham Roqueñi, Charles François (TKO), Andrei Kulebin, Morgan Adrar (TKO), Crice Boussoukou (KO), Mehdi Zatout, Sergio Wielzen, Azize Hlali (TKO), Dmitry Varats !
Son plus dur adversaire, toute carrière confondue, fut le légendaire Chong Skarbowsky.
Kaoponglek et Jean-Charles Skarbowsky se sont affrontés quatre fois dans des matchs titanesques.
Leur premier affrontement a eu lieu en Italie pour une ceinture de champion du monde WAKO.
Après un match de folie, le thaïlandais a mit KO au quatrième round le champion français.
Huit mois plus tard, ils se sont retrouvés en France pour le match revanche. Le combat s’est fait dans les règles du Kick Boxing.
Au début du quatrième round, le français a accéléré avec ses poings et a touché durement le thaïlandais. Kaoponglek était en grande difficulté et au bord du KO.
Mais Jean-Charles Skarbowsky a voulu trop bien faire devant son publique en se précipitant pour essayer d’achever son adversaire. Et le rusé thaïlandais a fait semblant d’être sonné, il a laissé venir le français pour mieux le surprendre en lui décochant un magnifique High Kick à la mâchoire. Jean-Charles Skarbowsky s’est écroulé électrocuté par ce terrible coup de pied.
Chong Skarbowsky a fini à l’hôpital et a eu la mâchoire bloquée pendant presque quatre mois…
Le 3 mars 2003, à Bangkok, au célèbre stadium du Radja, les deux champions se sont retrouvés pour la belle. Cette fois-ci, Jean-Charles Skarbowsky a prit son temps et n’est pas entré dans le jeux vicieux du thaïlandais.
Dans le troisième round, le thaïlandais a sorti ses redoutables Hick Kicks et a essayé de fatiguer le français en corps à corps. Suite à une projection du thaïlandais, Jean-Charles Skarbowsky s’est aussitôt relevé et a envoyé un magnifique uppercut droit qui a touché le menton de Kaoponglek.
Black Mamba s’est écroulé KO !
Un mois après, à Paris, le 18 avril, dans la grande salle de Bercy, lors du “Grand tournoi des Moyens”, Jean-Charles Skarbowsky et Kaoponglek se sont affrontés pour la quatrième fois.
Pour la deuxième fois en style Kick Boxing. Jean-Charles Skarbowsky a été vigilant sur les attaques en High Kick du thaïlandais.
Avec des combinaisons puissantes en anglaise, il a transpercé la garde de son adversaire en le faisant énormément souffrir. Kaoponglek a eu le nez fracturé par un direct. Puis, un autre direct, bien placé au plexus solaire, a crucifié le thaïlandais.
Kaoponglek a mis beaucoup de temps à retrouver ses esprits après ce dur KO…
Les deux champions sont devenus des grands amis qui se respectent énormément.
Ces quatre batailles de guerrier des temps modernes ont scellé une amitié des rings indestructible !
Kaoponglek était un expert incontesté dans deux techniques redoutables : les coups de coude et le high kick jambe arrière.
Il a remporté près de 100 victoires par KO grâce à ces techniques qu’il maîtrisait avec une précision et une puissance remarquables.
Lors de son passage au club Nakitail Fighting, le champion a partagé avec les élèves quelques-unes des techniques uniques de son style dévastateur, offrant une expérience inoubliable aux participants !
STORY KAOPONGLEK « BLACK MAMBA »